Préparer une formation ouverte et à distance est un travail conséquent. Dès le lancement de la formation tout doit être prêt pour accueillir les apprenants.
Mais cette préparation tient-elle suffisamment compte du principal intéressé, l’apprenant est-il au centre du dispositif ?
Ne doit-on pas appliquer le principe de “servuction” ?
Servuction : ce néologisme, proposé par Eiglier et Langeard, est le résultat de la contraction des termes SERVice et prodUCTION. Il marque la nécessité d’envisager la production de service avec des démarches spécifiques à celles de la production de biens.
« La servuction de l’entreprise de service : c’est l’organisation systématique et cohérente de tous les éléments physiques et humains de l’interface client-entreprise nécessaires à la réalisation d’une prestation de qualité dont les caractéristiques et les niveaux de qualité ont été déterminés. »
(P. Eilgier, E. Langeard)
http://www.cyber.uhp-nancy.fr/demos/MSL-DEM/premcha/premsec.html
C. Bissey et J.L Moreau voient quatre étapes :
Catherine Bissey, Jean-Luc Moreau – TIC et NET – PUF Éducation et formation – Page 137
« Il s’agit d’impliquer le bénéficiaire du dispositif dès l’amont, afin qu’il devienne réellement coproducteur du service dont il doit bénéficier »
– ingénierie de la demande ;
– conception du dispositif ;
– mise en œuvre ;
– évaluation. »
Le tableau de la page 138 intitulé “Hypothèses d’actions pour la mise en œuvre du principe de servuction sur un dispositif de Foad” est intéressant : |
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Étapes constitutives de l’ingénierie d’un dispositif de FOAD |
Propositions d’actions pour l’application du principe de servuction |
1. Ingénierie de la demande
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Validation par des personnes cibles du contexte, des contraintes et des ressources |
2. Conception du dispositif
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3. Mise en œuvre
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4. Évaluation
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