Lors de l’animation d’un stage de formateurs nous avons abordé récemment la problématique de la scénarisation en foad. Nous avons utilisé comme ressource le travail de l’équipe de Bernard Morin de l’Université de Montréal.
>>> Voir sur : http://www.formationadistance.umontreal.ca/production/index.html
Les personnes présentes, notamment des enseignants en poste, ont indiqué qu’elles ne passaient plus par la phase d’écriture de leurs séquences pédagogiques (finalités, buts, objectifs, sous-objectifs, évaluation, …) mais travaillaient un peu au « feeling » avec la structure de la séance dans la tête.
Ceci n’est guère possible en foad comme l’indique le document de nos amis québécois. Il faut scénariser au plus près.
Je pense qu’un des atouts de la foad se situe dans ce cheminement, passage obligé. De mon côté, pour mes activités en présence d’élèves de collège, je suis revenu à la rédaction de mes séquences comme lorsque j’étais instituteur avec la tenue du « cahier journal« .
La foad est ainsi, en priorité, un travail pédagogique durant lequel le formateur « revisite » ses pratiques pédagogiques. L’aspect technologique a certes son importance, mais il est au second plan.