Lanterne magique : http://www.musee-education.ac-versailles.fr/
Après avoir visité un salon dédié aux ressources numériques qui avait été monté avec un grand soin, je me suis interrogé sur la façon dont sont parfois présentées les ressources numériques.
Lors des démonstrations qui sont faites de ce type de ressources beaucoup de personnes leur attribuent des vertus pédagogiques par défaut. Comme si elles se suffisaient à elles-mêmes pour guider les apprentissages.
On oublie ainsi que la ressource se place dans un scénario pédagogique qui fait appel à elle à un moment précis, pour éclaircir une notion, la commenter par exemple. Elle est choisie par le pédagoque pour sa pertinence dans le contexte de la progression pédagogique envisagée.
J’ai remarqué également qu’il en va de même avec certaines technologies éducatives comme le tableau blanc interactif. Les démonstrations qui sont faites le présentent un peu comme un « pédagoque autonome » qui diffuse l’apprentissage comme par magie.
On se situe dans une dynamique du vase communicant :
On met en avant la technologie, on ouvre le robinet, la tête de l’apprenant se remplit …