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Pédagogie et technologie, quid ?

Au début de mon utilisation d’outils informatiques en pédagogie, notamment une plateforme de formation, j’étais pressé de voir ce que ça pouvait donner comme résultat !

Je me suis vite aperçu que je brûlais des étapes, notamment celle de l’analyse de mon projet. Je me réfère au modèle ADDIE (Analyse, Design, Développement, Évaluation)

https://www.niu.edu/citl/resources/guides/instructional-guide/course-design.shtml

Je pouvais donner prise aux critiques à l’époque quant à l’utilisation de technologies dans le domaine de l’enseignement. (Technicisme, déshumanisation, …)

Pas à pas, le rapport entre pédagogie et technologie a pris une nouvelle tournure. Il est devenu plus riche, pédagogie et technologie venant se questionner l’une l’autre. Je m’explique par un exemple :

Le fait de placer un « Forum » sur la plateforme de formation, rien de plus simple, cela prend quelques secondes. Oui, mais…

Ce moyen de communication en ligne, donc accessible à des personnes disséminées sur la planète, peut considérablement enrichir les échanges entre les apprenants et le formateur, entre les apprenants eux-mêmes. Le lieu est sécurisé, seules les personnes inscrites peuvent participer. Il est modéré par le formateur ou l’enseignant.

Si la consigne donnée est claire, alors le forum devient un espace de travail, de réflexion, d’échanges.

Au formateur, à l’issue de l’activité, de rédiger une synthèse des apprentissages réalisés.

On pourrait vite retomber dans un éternel débat un peu vain entre technophiles et technophobes. Et si on prenait une posture de « technodistant » en se posant calmement et sereinement les questions ?

Je pense à un article de Michel Serres (1)

« Oubliez donc, un moment, les programmes et travaillez sur les canaux : les contenus, puis les méthodes pour les diffuser vous viendront par surcroît ; et vous vous étonnerez d’avoir trouvé les solutions sans les chercher. Si l’on ne comprend pas, de plus, que les collectifs d’apprentissage dépendent encore des canaux. Par oral, le vieillard expérimenté transmet son savoir à un tout autre collectif, tout autrement rassemblé, que celui qui apprend dans et par les tablettes ou les livres ; et la classe elle-même change dès lors qu’un canal à double sens fait circuler le message. Les relations des apprenants à ceux qui les enseignent, leur attitude même, se transforment de fond en comble. Oubliez donc un moment la forme des groupes et des institutions ; une autre idée de la distribution et du contrôle vous viendra, où les offres de savoir, loin de les précéder, loin surtout de s’imposer, suivent les demandes d’enseignement et s’y adaptent. Émerge, alors, un intérêt nouveau pour l’apprentissage de la part des acteurs, une réciprocité souple entre la demande et l’offre, d’où s’ensuivra, je l’espère, un lien social renouvelé. »

En travaillant sur les canaux, comme nous y invite Michel Serres, nous devrions trouver les réponses en nous appuyant sur notre pratique quotidienne, sur les apports des chercheurs et sur le bon sens.

Tout cela sans faire de mauvais procès aux enseignants et formateurs qui « rechigneraient » à se « mettre au digital » !

(1) Cet article ouvre le hors-série du Monde de l’Éducation, « Apprendre à Distance », sorti en septembre 1998, sous la direction de Michel Serres et Michel Authier.

Jacques Cartier

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Bonjour Jacques !

– Bonjour à toi.

– Tu as commencé ta carrière comme instituteur dans une classe unique ? On dit aussi une classe à tous les cours ?

– Oui, c’est cela. J’avais des enfants de la maternelle au cours moyen 2ème année dans la même pièce. Au milieu trônait un gros poêle à bois.

– Mais alors, cela signifie que tu avais de multiples cours à préparer en fonction des âges et des niveaux ?

– En effet et je t’avoue que les premiers mois ont été assez compliqués, car le travail était considérable. J’allais tous les quinze jours à mes frais (en 2 cv !) au CRDP (Centre Régional de Documentation Pédagogique) distant de soixante kilomètres pour trouver des ouvrages, des documents images, son, … pour agrémenter mes cours.

– Et pour les petits, tu avais une personne assistante ?

– Non pas du tout. Je ne disposais même pas de lits pour la sieste. Les maternelles dormaient sur leurs tables.

– Cette situation ne t’a pas dépité ?

– En fait, je pense que cette expérience m’a donné une approche de la pédagogie basée sur l’apprentissage en atelier. La salle de classe est modulable en fonction des activités. On ne fait pas toujours la même chose que son voisin. On se déplace librement dans l’espace classe pour aller chercher ce dont on a besoin pour travailler.

J’ai été influencé par le mouvement de l’Ecole Moderne (Pédagogie Freinet), car j’avais fait un stage de trois semaines chez un instituteur qui pratiquait cette pédagogie. J’ai alors adhéré à ce mouvement.

– Oui, mais en 1972, ce n’était pas trop bien vu ?

– C’est le moins que l’on puisse dire. Nous étions quatre dans notre Ecole Normale à nous intéresser à ce mouvement pédagogique. Nous n’étions pas très bien côtés et pas bien notés non plus par nos enseignants !

– Dans la suite de ta carrière, tu as pu continuer à travailler dans cet esprit ?

– Oui, car j’ai fait le choix de devenir ensuite professeur d’éducation manuelle et technique en collège. (Menuiserie, cuisine, couture, modélisme, …). Cette discipline m’a permis de travailler dans un atelier et de lier activités intellectuelles et manuelles en pratiquant une pédagogie active.

– Et aujourd’hui comme spécialiste en formation digitale, travailles-tu encore dans cet esprit ?

– Oui, car la formation en ligne se marie bien avec la pédagogie active. Mettre l’apprenant au centre du dispositif n’est pas une expression creuse. Le fait d’engager les personnes dans leur formation, de les mettre en situation de production de contenus seules ou en groupes produit des apprentissages motivants et solides.

Ce passé influence aussi beaucoup ma façon de percevoir mon rôle de tuteur et de mentor. »

Jacques Cartier

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Licence CC Paternité: https://www.flickr.com/photos/jmenj/51393423815

Bureautique, pas si simple !

Quand je parle à la pose avec mes collègues, tous (filles et garçons) utilisent le traitement de texte et le diaporama dans leur pratique de formateur occasionnel.

Quand on évoque avec notre formateur le temps que l’on passe à fabriquer nos documents (chronophage !) lors de la conception de notre formation, il nous donne une info qui nous scotche !

En quelques minutes, il nous montre que le traitement de texte et le diaporama comportent des automatismes qui améliorent considérablement la rapidité avec laquelle il est possible de réaliser un document un peu sophistiqué. Il parle des styles pour le traitement de texte Word et du masque pour le diaporama PowerPoint.

Remarque en passant : il évoque aussi le logiciel libre « LibreOffice » que peu d’entre nous connaissent.

Il nous donne un lien vers une vidéo d’explication qu’il a réalisée sur la notion de style dans Word :

Cliquer sur l’image pour lancer la vidéo.

▪ Lien : https://youtu.be/Rndjd6sFhQU

C’est un peu déroutant tellement cela semble simple à mettre en place. Jacques nous dit que cet apprentissage s’est rarement réalisé, car on est passé de la machine à écrire au traitement de texte sans faire le pas du numérique.

Il nous dit que sa mère était secrétaire. Un jour, on lui a déposé un ordinateur sur son bureau et on lui a enlevé sa machine à écrire.

Elle a tapé ses nouveaux documents directement sur son clavier sans passer par la case formation aux spécificités d’un document électronique.

Une vidéo circule sur la Toile à ce propos : https://youtu.be/BNy0yQlmFtc

Pour le diaporama, tous mes collègues modifient leurs diapos une par une. Par exemple, il faut changer de police de caractères. Et de sélectionner les zones une par une à la souris, et j’en loupe et je galère !

Jacques nous montre l’utilisation du « Masque des diapositives » qui permet (comme les styles de Word) de changer instantanément l’apparence des diapositives.

Il en parle dans une vidéo dont il nous a donné le lien pour la visionner tranquillement à la maison :

Cliquer sur l’image pour visionner la vidéo

▪ Lien : https://youtu.be/CJ2w6oycxTM

J’enrage un peu d’avoir passé des heures à bricoler mes documents alors que quelques clics suffisent pour les modifier !

Tiens, mes gosses ont souvent des diaporamas à faire dans leur activité professionnelle. Je vais leur en boucher un coin !

Papa, génie de la bureautique !

Jacques Cartier

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https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Cheval-jouet.jpg – CC BY SA

Classe virtuelle, un joujou ?

Avant le prochain regroupement en présence, la formation se continue à distance. C’est une modalité que je vais découvrir. Nous avons une consigne de travail à réaliser durant cette période. Notre production individuelle sera déposée sur la plateforme une semaine avant le regroupement en salle. Durant cette période distante, notre formateur est à notre disposition pour nous accompagner par téléphone et/ou en classe virtuelle.

Nous avons fait un test de cet outil en salle. Ça a l’air assez facile à utiliser. Un peu comme Skype. Il me tarde de voir comment le formateur s’y prend pour animer une réunion en ligne !

Mon employeur me donne deux heures par semaine sur mon temps de travail pour participer à cette tâche. J’apprécie ce geste car, si faire de la formation à distance c’est prendre en totalité sur son temps libre, ça va rechigner dans les rangs.

J’ai quand même perçu que certains collègues pensent dur comme fer que la formation ça se fait en présence. Ces outils en ligne vont tuer la communication…

Je ne partage pas cet avis aussi tranché. Je suis en attente de voir comment tout cela va s’organiser. J’ai un apriori favorable. Suis-je addict au digital sans le savoir ?

Avec les autres participants, on se téléphone, on se fait un Zoom pour s’épauler. On ne le dit pas à notre formateur ! J’ai l’impression qu’il n’est pas dupe et que ces relations font partie de ses objectifs cachés. Il ne dit pas tout le bougre !

Je bosse au boulot et à la maison. C’est sympa de se mettre sur ma terrasse en Wifi et de chercher des documents sur la Toile. Je collationne un ensemble de textes, de liens pour préparer ma synthèse que je déposerai en fin de semaine sur la plateforme.

J’ai envoyé un courriel à Jacques pour éclaircir un point particulier de la consigne. Il a été très réactif et super clair dans sa réponse. Je me dis qu’il faut qu’il soit super dispo pour assurer un tel suivi. Est-il rétribué pour faire ce job ?

Notre formateur prévoit une réunion en ligne pour que nous affinions nos productions avant dépôt. Il nous a fait parvenir un sondage par courriel pour que nous donnions nos disponibilités.

Quinze minutes avant l’heure, je me connecte pour vérifier que tout fonctionne. Un menu à cliquer lance une analyse de ma connexion réseau et de mon matériel micro et webcam. Tout fonctionne !

Me voilà dans la classe virtuelle. Jérémie, Lucie et Jacques sont déjà là. Nous nous saluons en affichant nos webcams. Les autres arrivent cahin-caha et nous commençons pile à l’heure.

Nous évoquons les travaux en cours et Jacques nous donne des conseils sur la méthode, sur les aspects techniques pour le dépôt. Il encourage celles et ceux qui peinent un peu avec des mots positifs. Je me dis que le formateur en ligne doit faire preuve de diplomatie, de psychologie, … Ce n’est pas trop mon fort au quotidien. Il va falloir que je prenne sur moi.

La classe virtuelle se termine. Tout a bien fonctionné au niveau technique à part le micro de Lucien qui avait tendance à faire des crachouillis. Jacques nous indique qu’elle est enregistrée. Nous pourrons la réécouter à souhait ainsi que les personnes absentes, car indisponibles.

Jacques Cartier

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Photo par Mohamed Hassan formulaire PxHere : https://pxhere.com/fr/photo/1638940 – CC0

Une journée bien remplie…

Je viens de faire mon galop d’essai avec un groupe de jeunes qui bossent pendant les vacances dans mon entreprise. J’avais à leur présenter la boîte dans les grandes lignes sur deux heures.

J’ai passé un sacré temps à la maison pour préparer mon intervention. Mon organisme de formation m’avait fourni un diaporama que j’ai vite trouvé trop lourd et compliqué. Avec plein de schémas sur les aspects organisationnels de différentes branches de l’entreprise.

J’ai pris sur moi d’opérer un tri des diapositives, d’en mettre même certaines de côté. Risqué ?

J’ai essayé de me mettre à la place de ce jeune public que l’on me confiait. J’ai pas mal d’années de plus qu’eux. Je me sens un peu en décalage, question de génération X, Y, Z ?

J’ai eu un peu à faire le « gendarme » notamment pour gérer le temps de la pause-café. Si je n’étais pas intervenu comme le gardien du temps, je crois qu’on y serait encore … devant la machine à café !

Un ou deux m’ont un peu agacé avec leurs smartphones. A pianoter pour envoyer des sms, je suppose. Je vais devoir demander à mes futurs stagiaires de mettre leurs portables en vibreur et d’envoyer leurs messages pendant la pause…

Je m’aperçois vite que je dois donner la parole à telle ou telle personne, sinon il y plusieurs discussions qui s’engagent.

J’étais loin de penser que j’avais tout cela à gérer. Je m’étais focalisé sur les contenus à faire passer et je vois qu’il y a bien d’autres choses à dominer.

Heureusement que j’avais répété la projection de mon diaporama avec ma compagne. Elle m’a donné des conseils précieux :

  • Tu parles un peu vite ;
  • Attention aux « euh » ;
  • On ne t’entend pas bien ;
  • Tu tournes le dos au public et lis tes diapos ;
  • Tu bouges à des moments comme un zombie, c’est épuisant ;

C’est bien d’être conseillé par quelqu’un qui vous observe et vous conseille avec bienveillance. Est-ce que mes stagiaires auront cette ouverture ?

Surtout que je vais former des pairs. On se connaît, on est collègues. D’ici que certains me disent « Comment t’es arrivé à jouer le rôle de formateur ? ». Comment devrais-je prendre cela ? Comme de la curiosité, de l’agressivité, … ?

Un collègue formateur a connu ce genre de remarques. Au bout d’un certain temps, face à de telles insinuations, il disait que c’était une « promotion canapé ». Un peu risqué comme attitude !

Un de mes stagiaires me demande de partir plus tôt, car il a un rendez-vous important. J’accepte ?

Ce soir, après mon intervention devant ces jeunes saisonniers, j’ai un peu mal à la tête. Ils m’ont vidé !

Sales gosses !

Jacques Cartier

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Formateur occasionnel d’adultes, pas toujours facile !

Je travaille dans une grande entreprise et mon chef de service me sollicite pour former des jeunes qui arrivent dans le métier. Il me dit que je connais bien le boulot et que je saurai faire passer le message à ce nouveau public.

Moi, je ne suis pas très à l’aise pour accepter cette proposition. Déjà, j’ai un peu de mal à parler devant un public. J’ai le trac, ma voix s’étouffe, j’ai vite la bouche sèche et la boule au ventre. Il faut que je demande à mon chef si une formation spécifique me sera donnée pour assurer cette tâche.

Il me dit que je n’ai pas de souci à me faire, car les contenus sont déjà prêts. C’est le service formation qui les a écrits. J’ai commencé à les consulter. Certes, la plupart me semblent bien faits, mais d’autres sont un peu compliqués, confus. Il va falloir que j’adapte ces derniers sinon mon public ne va rien comprendre.

Oui, mais comment je vais faire ? On m’a fourni un ordinateur portable et je dois faire des « PowerPoint ». Je ne suis pas un cador en informatique et n’ai jamais fait de diaporama. Heureusement, un copain qui bosse dans le commerce m’a dit qu’il me donnerait les rudiments pour m’y mettre.

Et puis, j’ose à peine le dire, mais je ne suis pas un crack de l’orthographe. C’était ma bête noire à l’école. Heureusement ma compagne, elle, écrit avec facilité et sans fautes. Elle va corriger mes écrits… Oui, mais j’aurai aussi à écrire sur un tableau blanc devant mes stagiaires !

Dès que je construis une diapositive, je me pose plein de questions. Quoi dire en priorité, comment organiser mes contenus ? Est-ce que je suis bien logique dans ce que j’écris ? Les personnes vont-elles comprendre facilement ce que je projetterai ? Et puis, je ne vais pas projeter des diapos pendant deux jours ! Je fais quoi le reste du temps ?

Bref, aujourd’hui, je flippe !

Jacques Cartier

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Traitement de texte si mal connu !

Encore récemment, un ami m’a contacté pour finaliser la gestion de la frappe de se thèse.

Ce moment d’écriture, qui devrait être l’aboutissement d’un long travail de recherche, tourne au capharnaüm !

La plupart des personnes qui rédigent un document long et complexe ne connaissent pas les automatismes offerts par leur logiciel de traitement de texte.

Elles réalisent la frappe « à la main » comme ça vient. Du coup, il ne faut pas s’attendre à ce que la table des matières s’affiche et se mette à jour automatiquement, ni la table des index, ni le changement du corps de texte de Times New Roman à Calibra d’un seul clic souris !

Bref, c’est un peu le mythe de Sisyphe au quotidien !

Dans le catalogue de formations que je propose, le traitement de texte a toute sa place. En quelques heures (5 par exemple), vous utiliserez votre logiciel de texte de façon professionnelle.

La rédaction de votre mémoire, de votre thèse, de votre rapport d’activité deviendra un moment privilégié du plaisir d’écrire.

Mon catalogue de formations : http://espace-formation.education/formations/formation_entierement_distance_v3.pdf

Bien à Vous,

Jacques Cartier

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Le formateur au centre du disposif ?

Image en CC0 sur https://pxhere.com/fr/photo/1574895

« L’apprenant au centre du dispositif » : c’est une expression consacrée pour définir une qualité première d’un dispositif de formation performant.

Et si, pour une fois, pour un court instant, on mettait en avant « Le formateur au centre dispositif » ?

Les organismes de formation, pour lesquels je travaille sous forme de missions, me disent que les appels d’offres qu’ils reçoivent stipulent que les formations à assurer doivent de plus en plus proposer une multi modalité, de la présence / distance et du tout-distance.

Mais quid de la mise en place de ce nouveau paradigme qui inclut une part non négligeable de digital ? La présence d’une plateforme de formation, la création de ressources multimédia, l’utilisation d’outils de communication comme la classe virtuelle, …

Et il ne faut pas se limiter aux aspects techniques, car les aspects pédagogiques sont encore plus complexes à imaginer : quelles activités en ligne, que proposer aux apprenants, comment communiquer, comment accompagner, … ?

Parfois, je trouve que les organismes de formation ne prennent pas suffisamment conscience qu’il est important de former leur pôle de formateurs à ces nouveaux défis. Ils ont tendance à laisser venir, à imaginer que les formateurs vont s’y mettre naturellement, car c’est leur métier après tout ! Attention aussi à ne pas oublier les formateurs occasionnels !

Oui, mais ne s’agit-il pas d’une nouvelle professionnalité qu’il est impératif qu’ils acquièrent et non pas seulement d’une dextérité particulière à utiliser des outils numériques ?

Ils doivent accompagner leurs apprenants lors des phases à distance. Ils deviennent ainsi des tuteurs à part entière. Ce nouveau rôle ne s’improvise pas. Le bon sens n’est pas toujours synonyme de réussite loin de là !

Il est demandé aux formateurs de créer des ressources (textes, images, vidéos, …) à déposer sur une plateforme. Mais avec quels outils de scénarisation ? On ne peut pas se contenter de déposer des fichiers .PDF même si leurs contenus sont très pertinents. Des liens vers des sites, des images, des vidéos sont devenus des médias incontournables sur le web 2.0. Alors, quels outils fournir aux formateurs pour les aider à scénariser ces ressources enrichies ? Un ordinateur portable et une connexion Internet ne suffisent pas !

Et ces ressources, sont-elles libres de droits ? Ce sujet est très sensible. La quasi-totalité des formateurs (et des enseignants) dont j’ai la charge ne se soucie pas suffisamment du droit d’auteur. Comme si la Toile était un espace ouvert à tous vents, les ressources présentes disponibles d’un simple clic, auberge espagnole de contenus multiples et variés !

Si un formateur produit un parcours de formation de qualité pour l’organisme dont il dépend et qu’il s’avère que nombre de documents ne sont pas libres de droit, cela peut devenir fâcheux pour les responsables du dispositif. L’image de marque risque d’être flétrie, l’amende éventuelle très « salée ».

Il est demandé aussi à mes collègues formateurs d’utiliser la classe virtuelle pour travailler en synchrone avec des apprenants disséminés géographiquement. Là encore, il faut un peu de « bouteille » pour animer ce genre de réunions. Comment cette classe s’intègre-t-elle dans le curriculum de formation, quid de sa création, de son animation, de la place des apprenants dans son déroulement ?

Vous le voyez, laisser les formateurs un peu livrés à eux-mêmes n’est pas un service à leur rendre. L’organisme de formation doit prendre en main la gestion d’une nouvelle professionnalisation de ses acteurs qui sont sur le terrain en lien direct avec les apprenants.

Ils ne sont surtout pas la cinquième roue de la charrette ou de petites mains. Ils sont au centre du dispositif !

Jacques Cartier

Consultant expert international – espace-formation.euwww.jacques-cartier.fr

Récemment, je suis intervenu à Paris dans le cadre des 15 èmes journées de la e-formation sur la thématique « Tutorat et évaluation des apprentissages ».

Voici le lien vers cette conférence : https://www.canal-u.tv/chaines/enteaixval/conference-de-jacques-cartier-tutorat-et-evaluation-des-apprentissages

Bon visionnement !

Bien à Vous,

Jacques Cartier – mentor, mentor évaluateur, jury, concepteur de parcours chez OpenClassrooms – OpenClassrooms.com

Site personnel : www.jacques-cartier.fr – Blogue : www.espace-formation.org – Plateforme de formation : www.espace-formation.eu

Image en CC0 sur https://pxhere.com/fr/photo/1640023

Se former rapidement au digital en formation d’adultes

Vous êtes enseignant(e), formatrice ou formateur, intervenant(e) occasionnel(le).

Vous êtes confronté(e) à l’utilisation du digital lors de vos interventions.

Vous ne savez pas bien par quel bout empoigner le problème.

Vous cherchez à vous former rapidement, vous n’avez pas le temps de vous inclure dans une formation « institutionnelle » programmée dans le temps.

Vous cherchez une relation de un à un (ou en petit groupe) avec votre formateur pour lui faire part de vos besoins précis et qu’il puisse y répondre rapidement de façon ciblée.

Vous préférez travailler tout à distance pour cette formation, car les déplacements vous sont trop chronophages.

Vous souhaitez bien cadrer votre budget pour financer votre formation.

Je peux être la personne que vous cherchez. J’enseigne et je forme depuis 50 ans, je travaille sur la formation en ligne depuis 25 ans.

Vous trouverez mon curriculum vitae à cette adresse : http://jacques-cartier.fr/curriculum-vitae-2.html

Je suis à votre disposition pour évoquer ce sujet et, si vous êtes intéressé(e), monter une formation adaptée à vos besoins.

Je dispose d’une plateforme Moodle pour les travaux asynchrones, une plateforme Zoom pour les moments de travaux synchrones.

Bien à Vous,

  • jacques.cartier@espace-formation.eu
  • Tél : 06.81.38.87.57 – International : 0033 681388757

Jacques Cartier

Consultant expert International – Auditeur Qualiopi – Mentor validateur chez Openclassrooms

espace-formation.eu – jacques-cartier.fr – Plateforme Moodle : espace-formation.online