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Source : https://www.bdrp.ch/lien-pedagogique/amenager-son-local-classe-0

En « visitant » cette salle de classe idéale, je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement avec ce qui est, aujourd’hui, ma salle de classe, à savoir ma plateforme (mes plateformes) de formation.

On peut ainsi se demander si la plateforme que l’on utilise répond aux critères énoncés dans cette image.

Est-on capable de reproduire un espace ergonomique, équilibré, accessible aux personnes en situation de handicap, dans lequel il fait bon se retrouver avec d’autres apprenants ?

Par quoi peut-on remplacer les plantes apaisantes, des chaises pour se balancer ?

Bon, je vais cogiter pour donner à ma plateforme Moodle (www.espace-formation.eu) cette ambiance de travail accueillante…

Mais suis-je sur la bonne voie ?

Cela me rappelle une formation réalisée en 2007. J’avais écrit alors un billet dans mon blogue :

Les apprenants qui participent à la formation « Learn-Nett 2007 » utilisent un espace de formation collaborative appelé « Galanet » .

La navigation à l’intérieur de ce site s’appuie largement sur des concepts métaphoriques. « Mon bureau », « Salle de réunion » , « Salle de conception » , « Bar » , « Les salons » , …

L’article de Françoise Poyet (1) pose la question de la pertinence de la métaphore spatiale dans un espace de formation. Elle met bien en avant le fait que cette navigation doit être axée sur une dimension opératoire pour l’apprenant, sinon elle devient un frein à l’apprentissage :

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« En conséquence, il nous semble qu’une approche centrée sur l’activité du sujet lors de la navigation dans des sites de formation à distance impose le choix de métaphores et de représentations où la dimension opératoire est fondamentale. C’est-à-dire que dans cette approche, l’apprenant doit être amené à effectuer des activités finalisées dans des contextes déterminés. Il doit pouvoir comprendre quelles manipulations il doit effectuer, ce que l’on attend de lui et quel est le chemin à parcourir pour atteindre ses objectifs de formation. De même, il doit avoir connaissance des effets possibles de ses actions (par exemple, si elles sont réversibles ou non). »

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> Lien vers l’article

(1) Françoise Poyet sur LinkeIn : https://www.linkedin.com/in/francoise-poyet-5a3b912/

Jacques Cartier – www.jacques-cartier.frwww.espace-formation.euwww.espace-formation.org

Remarque : mon ouvrage chez Edilivre – « Itinéraire numérique d’un formateur d’adultes ou Le Voyage d’un saltimbanque funambule » : https://youtu.be/qTTYYdt_geM

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Image en CC0 sur https://pxhere.com/fr/photo/1201587

J’ai souvent vu dans mon activité liée à la formation à distance des organismes qui entraient dans le monde du distant par l’outil plateforme en ligne.

Le discours était proche de : « Bon, ça y est. Vous avez tout ce qu’il vous faut pour travailler ! »

C’est un raccourci saisissant qui se base sur le mythe encore vivace de la technologie qui assure le passage de la modalité en présence vers l’hybride (présence/distance) et le tout distance.

Le choix de la plateforme est-il le bon ? La réflexion a-t ’elle été menée entre le fait de choisir un outil propriétaire ou un logiciel libre ? Le service informatique de mon établissement héberge le logiciel ou l’hébergement se fait -il chez un prestataire du web ?

La plateforme fonctionne t’elle 24 h sur 24 ? Les mises à jour occasionnent-elles des dysfonctionnements ? ….

Mais, je mets la charrue avant les bœufs. Vous voyez bien que la démarche plateforme est un élément du dispositif à mettre en place. Le projet est beaucoup plus large que la simple mise à disposition de l’espace en ligne.

C’est un écosystème qu’il faut créer :

« On trouve de plus en plus d’usages métaphoriques de l’écosystème pour désigner un ensemble d’entités qui interagissent dans un environnement.

En économie, un écosystème est constitué d’un regroupement d’entreprises d’une filière et de leurs parties prenantes (clients, employés, fournisseurs, sous-traitants, pouvoirs publics…), qui ont en commun un projet de développement dans le temps, encadré par des engagements pris les uns envers les autres. Dans un écosystème d’entreprises, chacun contribue à la création de valeur qui profite à toutes les entreprises, à la différence d’un cluster.

Avec l’expansion des réseaux numériques, on parle aussi de l’écosystème du web. »

>>> Définition sur Wikipédia : https://tinyurl.com/jqft6l7

Quelques éléments de cet écosystème :

Les salariés de l’organisme sont partie prenante du projet : ce n’est pas un projet de niche propulsé par quelques francs-tireurs mais bien une gouvernance d’entreprise.

L’activité axée sur les formations en présentiel mute vers l’hybride. Ce mouvement est l’affaire de tous. Quelques éléments :

  • L’informaticien s’occupe du bon fonctionnement de la plateforme, de sa sécurité, de ses mises à jour, de ses sauvegardes.
  • Le (la) secrétaire inscrit les apprenants sur cet espace, leur attribue un parcours, extrait des données pour le suivi financier.
  • Les formateurs se familiarisent rapidement avec l’outil et basculent tout ou partie de leurs cours en ligne. Il ne faut pas oublier de les former à cette nouvelle professionnalité car elle ne tombe pas sous le sens aussi facilement. Un gros effort leur est demandé pour qu’ils modifient leur pratique pédagogique. Ils vont jouer le rôle de tuteur (accompagnateur, mentor) en ligne. Cela ne s’improvise pas…

Bien à Vous,

Jacques Cartier – www.jacques-cartier.frwww.espace-formation.euwww.espace-formation.org

Mon ouvrage sur ces thématiques : « Itinéraire numérique d’un formateur d’adultes ou Le Voyage d’un saltimbanque funambule »

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Image en CC0 sur Pixabay

Il m’est arrivé lors d’animations de formations de rencontrer des formateurs qui boudaient le fait d’utiliser la plateforme de formation de leur organisme de formation. Certains, rares, refusaient même toute utilisation et préféraient manipuler leurs outils.

Il me semble qu’il est bien vain de ne pas jouer le jeu. L’organisme a fait un choix à un moment donné. Cela n’empêche pas de le remettre en cause, mais on ne passe pas d’une plateforme à une autre en cliquant des doigts.

Et puis, la plupart des outils se ressemblent, qu’ils soient asynchrones ou synchrones. Ils font tous à peu près les mêmes choses. Nous avons bien sûr les uns les autres des préférences, mais cela reste à la marge.

Dans mon cas, mes débuts avec Moodle étaient hésitants, dubitatifs. C’est en utilisant réellement la plateforme que j’ai fini par l’apprécier.

En fait, l’élément fondamental reste le projet pédagogique que vous menez. Il n’y a pas d’outil parfait.

Jacques Cartier
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Image en CC0 sur Pixabay

Le formateur, l’enseignant sont des professionnels très jaloux de leur liberté pédagogique. Ils sont comparés parfois à des professions libérales alors qu’ils n’en ont ni le statut ni le salaire.

Dans l’activité professionnelle touchant au numérique, cette liberté peut être écornée par le fait de l’utilisation d’outils imposés par l’organisme de formation. (plateforme par exemple)

Quand je suis arrivé en 2010 dans mon université, on m’a fourni une adresse de courriel en univ-fcomte.fr et on m’a indiqué que les cours se situaient sur une plateforme Moodle à cette adresse : www.moodle.univ-fcomte.fr. Il est aisé de comprendre qu’une institution, un organisme de formation se dotent d’espaces en ligne sur lesquels les intervenants sont tenus d’exercer leurs activités d’enseignement et de formation.

Le formateur et l’enseignant peuvent néanmoins cultiver une identité numérique indépendante. ils vont peut-être changer d’employeur, muter d’un poste à un autre, se mettre à leur compte, …

Aussi, pour quelques euros par mois, est-il aisé de se doter de son propre espace numérique de travail en s’offrant les services d’un prestataire en ligne. Pour la somme de deux euros mensuels, je dispose d’un nom de domaine, d’une plateforme Moodle et d’un blogue WordPress :

Ces deux espaces sont mes outils du quotidien, comme un cahier Clairefontaine 48 pages à reliure piquée, 2 rabats,  couverture polypro, dimension 17*22 !

Devant la montée de la modalité hybride de la formation, cette identité numérique construite et personnelle semble être l’apanage privilégié du formateur et de l’enseignant lambdas.

Jacques Cartier

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Rem : espace-formation.eu cible sur un Moodle 1.9, espace-formation.biz sur un Moodle 2.8.

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Estavayer le lac (canton de Fribourg – Suisse) par grand froid
Par Seb65 (Travail personnel) [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons

Mes missions m’amènent à rencontrer des organismes de formations divers et variés, des formatrices et formateurs de différents horizons.
Bien souvent, je perçois une frilosité à entrer dans une dynamique de formation à distance. Certes, l’idée est évoquée, étudiée, discutée. Mais le passage à l’acte est retardé, comme si on ne savait pas très bien par quel bout prendre le problème.

J’ai l’impression que les personnes focalisent beaucoup sur l’outil plateforme en se disant qu’elles ne seront pas capable de le gérer. L’organisme dispose fréquemment de la plateforme Moodle qui semble être une usine à gaz pour les futurs utilisateurs.

Je leur montre alors l’outil « étiquette » de cette plateforme qui permet de faire plein de choses dans un contexte de bureautique. En intégrant par exemple un lien vers un site, une vidéo, une image, …

Et je dédramatise aussi en indiquant que les savoirs du formateur pour un contenu présentiel se retrouvent en ligne : objectifs, pré-requis, évaluation, …

Ainsi, lors d’une formation, je pense qu’il faut rapidement mettre les personnes dans le bain, en leur donnant dans un cours Moodle par exemple le statut d’enseignant qui autorise la création et publication de contenus.

Et très vite, tout le monde se sent à l’aise, la glace est brisée, la frilosité fait place à un début d’engagement.

Jacques Cartier
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Paternité Certains droits réservés par mathias_poujol_rost

Le formateur est appelé à opérer dans un contexte de modalité hybride, distance / présence. Il se trouve ainsi affublé d’une identité numérique (d’identités numériques ?) du fait qu’il doit communiquer avec ses apprenants en utilisant de nombreux outils.

Si on prend le courriel par exemple. C’est un outil du quotidien qui est entré dans la vie de tout le monde. Le formateur doit-il utiliser une adresse spécifique fournie par son organisme de formation, une adresse créée par lui-même dédiée à la formation, son adresse personnelle ? Il a un choix à faire qui définit déjà sa capacité à gérer ses identités numériques.

L’adresse privée n’est pas à conseiller, car les messages liés à la formation vont envahir la sphère personnelle. Le choix d’avoir une adresse institutionnelle (fournie par l’organisme de tutelle) semble la meilleure solution. Attention, néanmoins, à l’utiliser dans le respect de la charte d’utilisation. Les messages personnels sont à éviter même si leur utilisation est autorisée sous réserve d’écrire « Message personnel » dans l’objet du message. Il vaut mieux préférer son webmail à soi pour inviter des copains à une virée moto samedi prochain ! Notre formateur doit ainsi gérer des adresses de courriel différentes ayant chacune un objectif particulier dans un contexte spécifique.

Si le formateur souhaite utiliser un blogue avec ses apprenants, quel prestataire choisir, quels rôles donner aux apprenants sur le blogue ? Ils peuvent être contributeurs par exemple (terme propre au logiciel WordPress). Cela signifie qu’ils écrivent des articles qui sont validés in fine par le formateur pour apparaitre en ligne pour tous les internautes. Le formateur vérifie la teneur des propos et l’usage légal des ressources proposées (textes, images, sons, vidéos, …). Responsable de la création du blogue, il est un journaliste à part entière responsable des contenus et des commentaires.

Le réseau social est un vecteur de communication privilégié. Le formateur doit-il être présent sur Facebook par exemple ? Là encore, avec quelle « casquette », privée ou professionnelle ? Les apprenants doivent-ils visualiser les écrits, les photos, lire les contributions des amis du formateur, … ?

Utilise-t-il un compte Facebook dédié à la formation sur lequel il invite ses apprenants à venir réaliser des activités liées à la formation ? Comment gérer ce compte, le sécuriser pour en limiter l’accès à la communauté d’apprentissage concernée ?

Sur une plateforme de formation, l’environnement est plus bordé. Les personnes ne peuvent entrer dans l’espace que par un identifiant et un mot de passe. Il n’empêche que notre formateur y joue un rôle de communicant. Ses propos se doivent d’être mesurés dans les forums par exemple. Si un message s’adresse à une personne particulière, il privilégiera le courriel. Et puis, il a un rôle de modération des messages des apprenants…

On voit, à travers ces quelques exemples, que le formateur gère plusieurs identités numériques, mais aussi, en quelque sorte, celles de ses apprenants, surtout si ceux-ci n’ont pas encore une idée bien stable de cette problématique.

Jack, formateur occasionnel.

À suivre …

Lien vers les pages du petit roman : http://jacques-cartier.fr/roman/

© 2015 J. CARTIER

Paternité Certains droits réservés par BiblioArchives / LibraryArchives

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Lorsque l’on travaille dans une institution éducative, un organisme de formation, il est incontournable d’utiliser les outils numériques fournis par l’employeur et, notamment, la plateforme de formation.

J’observe des comportements surprenants de la part de formateurs ou d’enseignants qui rechignent à utiliser la plateforme mise à leur disposition. Parfois, la raison mise en avant repose simplement sur une impression : « Je n’aime pas cette plateforme ! ». Il n’y a pas d’argumentation précise sur le pourquoi, c’est comme ça !

Lors d’une formation que j’animais, un groupe de personnes animatrices Tice a presque refusé catégoriquement de travailler sur la plateforme dédiée à la formation suivie (plateforme institutionnelle nationale). J’ai réussi néanmoins à convaincre ce petit groupe de justesse de bien vouloir quand même jouer le jeu ! C’était un peu quitte ou double.

Quelques années auparavant dans un autre contexte, des personnes rechignaient à utiliser un espace collaboratif car il était programmé par une entreprise américaine…

J’ai eu parfois, soyons juste, ce type de réaction. Mais peu à peu, j’ai essayé de comprendre cette mauvaise grâce. Je me suis aperçu qu’il faut pratiquer une plateforme, c’est-à-dire qu’il faut bâtir une formation et la mener en réel. Souvent, l’outil révèle pas à pas ses qualités. Au détour des séances pédagogiques préparées et animées, on découvre des fonctionnalités intéressantes que l’on ne peut pas imaginer à la première connexion.

J’ai vécu cette expérience avec Moodle. Au départ, je trouvais le logiciel peu convivial, compliqué, avec des menus partout, … Et puis, en l’utilisant avec des centaines d’étudiants dans mon université, j’en ai perçu petit à petit toutes ses qualités. Certes, il a fallu tester, se renseigner à droite à gauche, fréquenter les forums, regarder des vidéos sur les procédures possibles. Bref, c’est un peu le passage obligé pour toute utilisation d’un outil informatique.

Je me suis créé un cours intitulé « Bac à sable » dans lequel je me livre à des tas de tests. C’est un peu le laboratoire de Géo Trouvetout, truffé d’outils, de fioles, de tubes à essai ! Je préfère tester à cet endroit que dans un vrai cours sur lequel travaillent des centaines d’étudiants.

Il est ainsi aisé, avec l’expérience, de passer d’une plateforme à une autre. La logique d’utilisation de l’outil vous apparaît très vite, d’autant plus vite que vos aprioris et petits blocages psychologiques vous ont quitté pour de bon.

Et puis, il y a l’utilisation d’un logiciel auteur qui me permet d’implanter mes cours sur toute plateforme qui autorise l’utilisation du Scorm (1). J’ai pu faire le test pratique avec Moodle, Dokeos, Claroline. Je suis venu avec mes fichiers dans les universités de Blida, Constantine, Oran, Annaba, Mostaganem. J’ai déposé mes cours en quelques instants sur les plateformes de ces universités. La prochaine page sera consacrée à l’utilisation d’un logiciel auteur.

Jack, formateur occasionnel.

À suivre …

(1) Sharable Content Object Reference Model (SCORM) est une spécification de codage permettant de créer des objets pédagogiques structurés. Visant à répondre à des exigences d’accessibilité, d’adaptabilité, de durabilité, d’interopérabilité et de réutilisabilité, les normes du modèle informatique SCORM cherchent à faciliter les échanges entre plates-formes de formation en ligne en maîtrisant l’agrégation de contenu, l’environnement d’exécution et la navigation Internet.

Source Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sharable_Content_Object_Reference_Model

Lien vers les pages du petit roman : http://jacques-cartier.fr/roman/

© 2015 J. CARTIER

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Technoenligne.fr, suite ! – www.technoenligne.fr

L’activité pédagogique sur le site collaboratif (voir page 9) a connu des heures difficiles au niveau technique.

J’ai été confronté à un parc informatique très déséquilibré : des machines récentes, fiables, rapides et d’autres (la moitié) obsolètes. Avec encore 512 Mo de mémoire vive pour les puristes !

Les adolescents ne sont pas des modèles de patience et si le fichier ne se dépose pas assez vite sur la plateforme, ils fustigent rapidement la terre entière. Surtout si leur ordinateur plante au moment de la gestion du fichier.

Et puis, il y avait un souci de débit. Celui-ci touchait souvent le niveau zéro octet à certains moments de la journée.

Heureusement, avec l’aide d’un service d’assistance du rectorat, les choses se sont améliorées pas à pas.

A un moment donné, quinze jours après le lancement de mon espace collaboratif, j’ai songé à suspendre ou annuler ce projet. Je craignais que les soucis machines et qualité du débit ne mettent en péril mon initiative pédagogique et qu’elle soit complètement contre–productive. J’ai eu chaud !

Si l’on utilise au quotidien le numérique dans l’action pédagogique, il est ainsi impératif que les conditions techniques et matérielles soient au rendez-vous. D’où la nécessité pour le formateur, l’enseignant, de bien faire un état des lieux technique pour se lancer dans de bonnes conditions.

L’informatique pédagogique dans un établissement (de la maternelle à l’université) est le fruit d’une organisation complexe qui concerne de nombreux acteurs. Si la politique des équipements et de la connexion est bien menée, c’est un bon point pour la réussite des initiatives pédagogiques des enseignants.

On pourrait faire un parallèle avec le tableau à craie : si le tableau est propre, si les craies de différentes couleurs sont à disposition dans une boîte, s’il y a une éponge dans un seau, l’enseignant pourra écrire au tableau de façon lisible.

Quand je suis arrivé comme enseignant dans mon université (2010), j’ai trouvé des salles très bien équipées, un espace numérique de travail performant, un débit inespéré, un service d’assistance au top !

Jack, formateur occasionnel.

A suivre …

Lien vers les pages du petit roman : http://jacques-cartier.fr/roman/

© 2015 J. CARTIER

Les plateformes institutionnelles ne répondent pas toujours aux besoins d’une formation. Nombreux sont les enseignants et étudiants qui « migrent » vers des outils de la toile comme Google +.

Consultant indépendant, j’utilise de plus en plus ces outils qui me donnent une grande liberté d’action.

En ce moment, je prépare une formation avec ces outils. J’ai crée des comptes spécifiques dont je donnerai les identifiants et mots de passe aux apprenants le jour de la formation en présence. Pour que les travaux restent internes à mon groupe d’apprenants, j’ai créé une communauté privée.

Bien entendu, avant de lancer quinze personnes sur ce type d’outil, il est essentiel de faire de nombreux tests !

J’utilise alors deux ordinateurs, le second me permettant de visualiser ce que l’apprenant voit de mes actions, notamment lors de l’activité hangout.

J’ai enregistré un hangout qui montre la façon dont je teste tout cela :

Le nombre d’heures de travail est assez conséquent pour se mettre en main ce genre d’interface. On pourrait même dire de « plateforme ».

Jacques Cartier
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Lors des animations de formations, les réactions des personnes qui sont « animatrices tice » dans leur département quant à l’utilisation de Moodle par exemple sont parfois très surprenantes.

Une sorte de « refus » d’utilisation se fait jour à partir d’arguments ergonomiques. Procédures de mise à disposition d’un fichier qui semble antédiluvienne, insertion d’un lien hypertexte peu automatique, manipulations qui semblent complexes.

Je m’efforce de mettre en garde ces utilisateurs quant à leur première impression après quelques dizaines de minutes d’utilisation.

Comme tout logiciel, une période plus ou moins longue est nécessaire pour se mettre en main les outils utiles.

Mais ce serait réducteur de s’arrêter simplement à ces quelques procédures. Il me semble essentiel de se « coltiner » avec une vraie formation car c’est seulement à cette occasion que l’on va découvrir les réelles possibilités de la plateforme. On va se surprendre à inventer des solutions, des ergonomies, des chemins de traverses insoupçonnés ?

Les arguments des personnes sont néanmoins très recevables car l’ergonomie d’une plateforme est perfectible. Elle peut avoir un train (ou plusieurs) de retard quant aux possibilités des outils de l’Internet d’aujourd’hui. Elle peut ainsi donner l’impression de vétusté.

Un peu de patience, de la pratique sont ainsi nécessaires pour se faire une réelle idée.

Et puis, souvent, vous êtes tenu d’utiliser l’interface que votre organisme de tutelle ou votre entreprise vous impose… Il faut faire avec !

Jacques Cartier
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