Articles Tagués ‘Autoformation’

machine_ecrire Paternité Certains droits réservés par Renaud Camus

Le premier contact de beaucoup de personnes avec l’ordinateur est l’utilisation d’un traitement de texte. Il suffit de taper, comme sur une machine à écrire, et après quelques hésitations, soubresauts, le texte est imprimé. [audio:http://espace-formation.org/wp-content/uploads/2013/07/introduction3.mp3|titles=introduction3]

>>> Commentaire audio

La chose se complique lorsqu’il faut gérer un document long : l’humeur change brusquement, la colère monte lorsque le saut de page ne se fait pas au bon endroit. La machine gère le texte avec une logique très spécifique dans laquelle il faut entrer sous peine de ne jamais automatiser les documents tapés. Un clic souris doit permettre de changer la taille de la police de caractères du texte des 100 pages du rapport d’une taille 14 à une taille 12 par exemple. La numérotation doit se faire automatiquement, ainsi que les tables de matières et d’index… Le plan du document doit apparaître clairement. Pour arriver à ce type de travail, il faut en premier lieu intégrer les notions suivantes que nous verrons dans les grains mis à votre disposition dans un cours Moodle à cette adresse :

>>> http://www.jacques-cartier.fr/plateforme/moodle/course/view.php?id=34

  • la notion de paragraphe
  • la notion de style
  • la notion de document complexe (ou long)

Ce cours, mis à disposition à distance en licence Creative Commons (Paternité, Pas d’utilisation commerciale, Partage à l’identique), se propose de préciser ces notions.

A vos claviers !

Jacques Cartier
www.jacques-cartier.fr

L’autoformation sèche

Publié: 1 avril 2007 dans Réflexions
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On pourrait être tenté de construire un dispositif se limitant à de l’autoformation « sèche » !

Des ressources sont mises à disposition, l’apprenant se connecte et travaille seul … Aucun accompagnement n’est prévu, aucune assistance, aucune évaluation, …

Mais peut-on alors parler de formation ?

La circulaire de la DGEFP du 20 juillet 2001 est claire à ce sujet :

« Ainsi la simple cession ou mise à disposition de supports (manuels, logiciels, matériels) à finalité pédagogique n’a pas la nature d’une action de formation professionnelle et doit être analysée, selon les circonstances, comme une livraison de prestation de services ou de biens. »

Nous avons évoqué cette circulaire dans un précédent billet : ◊◊ Cliquer ◊◊

La structuration du dispositif de formation, un accompagnement par différents partenaires, des objectifs pédagogiques précis, des évaluations formatives et sommatives, la délivrance d’une attestation de suivi, une gestion financière adaptée sont des éléments de fond qui donnent à la foad un réel sens.

L’acte d’apprendre nécessite beaucoup de soin !

Ouvrage conseillé

Publié: 26 Mai 2006 dans Lectures
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Nous vous conseillons la lecture de l’ouvrage de Brigitte Albéro « L’autoformation en contexte institutionnel » – éditions L’Harmattan

« En jouant ces rôles interfaciels, les dispositifs d’autoformation sont en mesure d’accompagner les personnes dans leur (r)évolution cognitive. Apprendre aujourd’hui n’est plus un exercice exceptionnel, privilège de quelques oisifs. Il s’agit d’une activité permanente qui participe à produire la société contemporaine et pour laquelle il est important d’avoir des outils, des méthodes, des repères. Favoriser le développement des dispositifs d’autoformation peut contribuer à développer les formations à apprendre en situation d’autonomie, savoir-faire indispensable dans le mode social tel qu’il évolue. » page 269