Articles Tagués ‘numérique’

Je reprends les contenus du précédent article pour le transformer en vidéo.

J’utilise mon appareil photo pour enregistrer la vidéo. Je fais des tests !

Vous pardonnerez les maladresses de ces premiers pas. Je n’ai pas encore de micro externe et on entend le zoom automatique de mon Nikon !

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Remarque : mon ouvrage chez Edilivre – « Itinéraire numérique d’un formateur d’adultes ou Le Voyage d’un saltimbanque funambule » : https://youtu.be/qTTYYdt_geM

Chelsea,_England,_Spelling_Lesson,_1912
Image dans le domaine public sur https://pl.wiktionary.org/wiki/teacher#/media/File:Chelsea,_England,_Spelling_Lesson,_1912.JPG

Des personnes en formation de chef de projet digital learning m’ont interviewé ces derniers temps en direct sur Skype.

Souvent, elles m’ont demandé ce que je mettais le plus en avant dans mon métier d’ingénieur pédagogique dans des dispositifs ouverts et à distance.

J’ai répondu que la pédagogie était ce que je trouve saillant dans mon activité. J’ai même ajouté que le fait de m’intéresser à la formation à distance, il y a une vingtaine d’années, a révolutionné ma pratique professionnelle au quotidien.

En effet, peut-être que ma pratique auparavant d’instituteur, d’instituteur spécialisé, de professeur d’éducation manuelle et technique puis de technologie en collège, avait engendré une certaine dextérité qui devait finir par nuire à la finesse de mes préparations de cours.

Avec la formation à distance, il m’a fallu revisiter les fondamentaux de mon métier.

Mieux préciser mes objectifs pédagogiques, définir les pré-requis, être plus rigoureux dans l’écriture de mes scénarios pédagogiques, soigner la rédaction des consignes de travail à destination de mes apprenants distants.

Dans le domaine de l’évaluation, j’ai eu à me requestionner pour diversifier mes méthodes d’évaluation qui étaient certainement mon talon d’Achille en présentiel.

Et puis, il a fallu se mettre au clair avec la légalité d’utilisation des ressources (textes, images, sons, vidéos, …) et s’intéresser de près aux licences Creative Commons.

Lors des interviews, j’ai indiqué que la technologie n’est pas ma priorité. Certes, elle est essentielle à la bonne marche d’un dispositif distant, mais reste un outil.

Cependant, il ne faut pas la négliger, car elle renferme en elle-même des pistes souvent insoupçonnées. Ce sera le sujet d’un futur article !

Je repense à l’instant à un texte de Michel Serres :

« Oubliez donc, un moment, les programmes et travaillez sur les canaux : les contenus, puis les méthodes pour les diffuser vous viendront par surcroît ; et vous vous étonnerez d’avoir trouvé les solutions sans les chercher. »

Hors-série du Monde de l’Éducation, « Apprendre à distance », septembre 1998.

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Remarque : mon ouvrage chez Edilivre – « Itinéraire numérique d’un formateur d’adultes ou Le Voyage d’un saltimbanque funambule » : https://youtu.be/qTTYYdt_geM

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Source en CC : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Learn.gif

Dans ce diaporama sonorisé, j’évoque quelques dispositifs de formation qui intègrent l’utilisation du numérique et de la formation à distance.

Bien à Vous,

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Source en CC0 : https://pixabay.com/fr/droit-d-auteur-loupe-livre-389901/

Nous avons terminé notre activité concernant la notion d’objectif pédagogique. Les groupes ont présenté des productions de qualité. Les ressources présentées venaient la plupart de la Toile : des textes, des images, des sons, des vidéos. Quelle richesse ce réseau mondial !

Notre formateur a alors pris la parole en nous questionnant sur le droit d’utilisation des éléments trouvés en ligne. Tout de suite, certains ont dit : « C’est en ligne, alors on peut utiliser ! ».

Et le Jacques de nous monter par des exemples que cela n’est pas si simple. Il nous a fait alors un petit topo sur la question en évoquant les licences Creative Commons. Il a écrit un parcours de formation sur ce thème qu’il met à disposition en licence Creative Commons Paternité, Pas d’utilisation commerciale, Partage à l’identique.

Cela vous semble un jargon de professionnel du droit ! Non, vous allez comprendre en vous connectant : http://jacques-cartier.fr/utiliser_ressources_legalite/parcours/

Pas besoin d’avoir fait un master 2 de droit pour comprendre les choses. Un petit effort de réflexion suffit, un peu de bon sens et de respect.

Mon entreprise me fournit les contenus de formation certes (j’espère qu’elle tient compte du droit d’auteur !). De mon côté, je dois utiliser des ressources « additionnelles », ne serait-ce que dans un exercice que j’ai imaginé. Si les images par exemple que j’utilise ne sont pas libres de droit, je risque de mettre ma boîte en difficulté.

Notre formateur nous indique que la plupart des formateurs et des enseignants qu’il forme ne se soucient pas du tout de ce problème. Certains produisent des super cours en scannant un ouvrage, en capturant un fichier vidéo sur YouTube, en enregistrant des images trouvées sur des sites (clic droit, enregistrer l’image !), …en copiant collant du texte sans indiquer la source, …

Ils disent qu’ils font cela pour le bien de leurs stagiaires, de leurs élèves. Pour les vidéos en ligne, ils capturent le fichier car la connexion à Internet laisse à désirer dans leurs établissements.

Oui, mais ce bon sentiment ne suffit pas pour être dans les clous !

À suivre !

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Source en CC0 : https://pixabay.com/fr/cible-dart-objectif-succ%C3%A8s-jeu-1414788/

J’ai le sentiment que la nouvelle activité proposée va nous faire monter d’un cran dans la complexité. Notre formateur aborde la notion d’objectif pédagogique.

On pourrait s’attendre à ce qu’il se lance dans un bel exposé bien ficelé. Il a le bagout et la bouteille pour le faire. Mais non, il nous invite à faire une recherche en nous donnant une consigne, des ressources à visionner et lire.

Bref, il faut qu’on se prenne en charge pour creuser la notion. C’est parfois plus confortable en tant qu’apprenant de laisser faire le formateur, surtout si la formation pour soi est un moment de se mettre un peu au vert loin du boulot et des petits soucis du quotidien. Mais le Jacques, il veut qu’on bosse !

Je remarque qu’il utilise un outil en ligne qu’il nomme carte conceptuelle (ou carte mentale, ou mind map). Je vous indique un lien qu’il nous a donné d’une carte outil de travail : https://tinyurl.com/y8wngyo7 .

J’aime bien le côté souple de cet outil. On chemine facilement en cliquant pour ouvrir un document texte, image, vidéo. Et puis c’est en ligne, donc consultable de x endroits…

La consigne qui nous est donnée est la suivante :

« Construisez les objectifs pédagogiques d’une séquence pédagogique que vous allez bientôt animer dans votre entreprise en vous inspirant de la taxonomie de Bloom.Déposez votre travail (diaporama) dans le forum dédié « Bloom, Bloom, Bloom ».Vous ferez une courte présentation de votre projet en choisissant le mode de présentation que vous souhaitez.

Documents d’aide pour réaliser cette tâche :
– Vidéo à visionner : https://youtu.be/-fvpwEibqo8– Lecture d’un billet de blogue publié par Sophie Turpaud (1) »

Cet exercice me rappelle des moments de ma scolarité. Je ne me suis jamais trop questionné sur la façon dont mes professeurs préparaient leur cours. Je suivais en classe avec plus ou moins d’intérêt. Je me rends compte maintenant que la plupart de mes enseignants devaient préparer leur travail avec un grand soin.

Mon prof d‘anglais en terminale qui préparaient ses séances en partant souvent de l’histoire de ma région. Il montait des sortes de scenarii. Après coup, je me rends compte que son travail était hyper structuré et que ses objectifs pédagogiques étaient super travaillés.

Mon prof d’allemand qui partait lui aussi de scenarii imaginés. À la fin de la séance, tout était écrit au tableau pour que nous fassions une synthèse des éléments les plus importants à travailler et à retenir.

Chapeau bas messieurs « X » et « Y » pour vos cours d’allemand en 1968 et d’anglais en 1971…

À suivre !

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(1) Source : http://sophieturpaud.com/2015/02/10/comment-definir-un-objectif-pedagogique-en-formation/

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Source : image en CC0 sur https://pixabay.com/fr/ordinateur-toile-cahier-l-internet-502249/

Notre formateur évoque le zéro papier. L’organisme qui l’emploie souhaite que toutes les ressources de la formation soient sous forme numérisée. Pas très compliqué, car la ressource officielle est un diaporama !

Oui mais notre « coach » a ajouté des éléments à ce diaporama. Des consignes de travail, des liens vers un texte à étudier, une vidéo à consulter, … Il dispose personnellement d’une plateforme de formation. Il nous a créé un compte à chacun avec un identifiant et un mot de passe. Il nous laisse cet accès courir pendant six mois après notre présentiel. Chacun pourra consulter les contenus depuis son domicile ou de tout poste relié à Internet.

Le groupe demande des explications, car personne ne semble très féru dans l’utilisation de la « toile ». Et lui de nous expliquer qu’il est hébergé par un prestataire de service qui, moyennant deux euros par mois (TTC !) lui donne un accès permanent à une plateforme de formation et à un blogue. Je vous donne les adresses si cela vous intéresse :

–  www.espace-formation.eu pour la plateforme ;

–  www.espace-formation.org pour le blogue.

Rem : un nom de domaine (je ne connaissais pas ce terme) est compris dans l’abonnement.

Je ne mets pas longtemps à me dire qu’il y a là pour un formateur, même occasionnel, un plus extraordinaire. Quel que soit l’endroit où je fais ma formation, j’ai accès à mes ressources ainsi que mes apprenants. Je peux les faire travailler sur cet espace : s’exprimer dans un forum, déposer des contenus fabriqués pendant la formation mais aussi durant l’intersession, contacter le formateur, un stagiaire, un groupe de stagiaire, …Oups !

Jacques, c’est le prénom de notre formateur, dispose également d’un site : www.jacques-cartier.fr .

Il nous indique que cette présence sur l’Internet est pour lui un moyen incontournable pour se faire connaître et décocher des missions, car il est autoentrepreneur. Il est également très présent sur les réseaux sociaux LinkendIn, Facebook et Twitter.

Moi qui croyais que les réseaux sociaux ne concernaient que des discussions sans grand intérêt, je commence à revoir ma copie. Une fois rentré à la maison, je vais m’essayer à tout ça. Je demanderai à ma fille et mon fils de me conseiller, mes ados un peu (!) branchés par ces technologies.

Jacques lance une nouvelle activité. Il distribue un ordinateur portable à chacun connecté en Wifi et équipé d’un casque audio. Il nous donne nos accès à sa plateforme et indique l’activité à réaliser par groupes de deux. Nous devons visionner une vidéo et à partir des consignes, déposer notre ressenti dans un forum dédié à cette activité…

Je sens que je vais apprendre des choses ce matin. Je montrerai à mes gamins, ils me trouveront certainement un peu moins tarte avec mon smartphone quand je vais leur montrer que j’accède à ma formation depuis mon téléphone !

À suivre !

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Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Did%C3%B3_Pollitxinella-MAE-O26323.jpg

À la fin de sa présentation (PowerPoint), le formateur nous fait réfléchir au fait que nous ne pourrions pas utiliser uniquement ce mode de présentation dans nos futures animations de formations. Les personnes présentes s’accordent pour dire que cela devient vite ennuyeux. Elles citent même des exemples vécus de diaporamas subis en tant que formés pendant des heures contenant une foultitude d’informations. Dans les rangs, çà commençait un peu à se dissiper, à discuter, regarder ses sms. Attention perdue assurée !

Le formateur évoque que, lors d’une intervention d’un formateur extérieur (lui était formé, il avait alors cinquante ans), le groupe s’est mis à fabriquer des fusées en papier. La salle s’est transformée en Cap Canaveral !

Ou comment perdre la face en cinq minutes !

Oui, mais alors, que faire ? Mettre les stagiaires en activités, leur proposer des choses à réaliser seuls ou en groupes ?

À ce moment nous nous mettons par groupes de deux et avons pour « mission » d’imaginer un petit catalogue d’activités possibles à proposer à nos brebis. Nous cogitons vingt minutes et venons présenter en cinq minutes à tout le groupe le fruit de nos recherches.

Intéressant d’observer que les personnes se prennent prises au jeu. Les présentations sont variées, autant au niveau du contenu que de la forme. Certains ont beaucoup d’humour, d’autres sont plus placides mais tout aussi passionnants.

Certaines personnes restent en retrait lors de ce « show ». On sent que, pour certains, prendre la parole est un exercice de style difficile. D’ailleurs, à la fin de cette activité, le formateur donne quelques conseils sur la façon de se tenir devant le public, de poser sa voix, de gérer son stress. Il évoque le fait que, même après plus de quarante ans de pratique, le stress le guette parfois au coin du bois.

Il parle de cela en faisant un peu le pitre devant nous et en forçant le trait. Bouger trop rapidement d’un bout à l’autre de la salle, parler trop fort ou de façon inaudible, disparaitre derrière l’écran de son ordinateur, gesticuler ou au contraire se figer, …

À un moment, pour reprendre l’attention du groupe, il se met à chanter :

« Ainsi font, font, font,

Les petites marionnettes,

Ainsi font, font, font,

Trois p’tits tours et puis s’en vont. »

Et tout le monde de le regarder un peu interloqué. Il a repris en main le groupe !

Il a un côté marrant l’ancien, euh ! pardon, notre formateur !

Je ne sais pas si je vais oser chanter dans ma salle de formation, en plus je chante comme une casserole…

À suivre !

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Source en CC0 : https://pixabay.com/fr/formation-d%C3%A9veloppement-d-affaires-396524/

Je travaille dans une grande entreprise et mon chef de service me sollicite pour former des jeunes qui arrivent dans le métier. Il me dit que je connais bien le boulot et que je saurai faire passer le message à ce nouveau public.

Moi, je ne suis pas très à l’aise pour accepter cette proposition. Déjà, j’ai un peu de mal à parler devant un public. J’ai le trac, ma voix s’étouffe, j’ai vite la bouche sèche et la boule au ventre. Il faut que je demande à mon chef si une formation spécifique me sera donnée pour assurer cette tâche.

Il me dit que je n’ai pas de souci à me faire car les contenus sont déjà prêts. C’est le service formation qui les a écrits. J’ai commencé à les consulter. Certes, la plupart me semblent bien faits, mais d’autres sont un peu compliqués, confus. Il va falloir que j’adapte ces derniers sinon mon public ne va rien comprendre.

Oui, mais comment je vais faire ? On m’a fourni un ordinateur portable et je dois faire des « PowerPoint ». Je ne suis pas un cador en informatique et n’ai jamais fait de diaporama. Heureusement, un copain qui bosse dans le commerce m’a dit qu’il me donnerait les rudiments pour m’y mettre.

Et puis, j’ose à peine le dire, mais je ne suis pas un crack de l’orthographe. C’était ma bête noire à l’école. Heureusement ma compagne, elle, écrit avec facilité et sans fautes. Elle va corriger mes écrits… Oui, mais j’aurai aussi à écrire sur un tableau blanc devant mes stagiaires !

Dès que je construis une diapositive, je me pose plein de questions. Quoi dire en priorité, comment organiser mes contenus ? Est-ce que je suis bien logique dans ce que j’écris ? Les personnes vont-elles comprendre facilement ce que je projetterai ? Et puis, je ne vais pas projeter des diapos pendant deux jours ! Je fais quoi le reste du temps ?

Bref, aujourd’hui, je flippe !

A suivre !

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Source en CC0 : https://pxhere.com/fr/photo/1213117

En faisant de la veille ce matin, je tombe sur une expérimentation qui s’intitule « Lycées 4.0 » qui se mettra en place dès la rentrée de septembre en région Grand Est : http://numerique-educatif.fr/.

Je trouve très intéressant que cette expérimentation concerne 50 lycées qui utiliseront le numérique au quotidien et permette ainsi un développement des usages.

Il y a un point qui me questionne, me chiffonne, c’est le fait que les familles doivent financer tout ou partie du matériel (tablette ou ordinateur PC).

Une aide peut-être allouée en fonction des revenus de la famille : http://numerique-educatif.fr/aide-a-lequipement-individuel/

L’outil numérique ne devrait-il pas en fait être prêté à l’élève le temps de son passage dans l’établissement, de la même façon que celui-ci met à disposition des salles de cours, les chauffe l’hiver, les entretient ?

La modalité pédagogique change, mais pourquoi ce changement reste-t-il en partie (ou entièrement) à la charge des familles ? Le système éducatif devrait, me semble-t-il assumer ses responsabilités.

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PaternitéPartage selon les Conditions Initiales Certains droits réservés par luc legay

Être formateur aujourd’hui, est-ce possible sans être un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout numérique ?

Un peu ? Les formateurs sont numériques sans le savoir. Ils utilisent pratiquement tous le diaporama pour présenter des idées à l’écran.

« Vous nous faites un PowerPoint ! », « Vous nous le laissez comme trace de votre intervention. »

Le diaporama est un logiciel qui fait appel à des habilités de manipulation de fichiers (textes, images, sons, vidéos), une aisance d’utilisation du vidéoprojecteur.

Beaucoup ? Certainement oui, car la tendance est très marquée à l’utilisation de modalités hybrides, incluant présence et distance, asynchrone et synchrone. L’employabilité du formateur est de plus en plus soumise à ses capacités à jouer sur les deux tableaux présence / distance.

Passionnément ? C’est toujours un peu risqué car le numérique risque de prendre le dessus sur les habilités du formateur : sa capacité à communiquer, à animer les groupes, à accompagner. Mais le mythe de la technologie éducative remplaçant l’intervenant a toujours des adeptes.

A la folie ? On court le risque de ne pas être employé pour animer une formation dans ce cas !

Pas du tout ? Cela semble un peu décalé par rapport à l’évolution des solutions offertes par le numérique dans les tâches quotidiennes. Ne serait-ce que stocker les fichiers utilisés lors d’animations de formations. Ils peuvent être mis en ligne et directement utilisables par les apprenants. Souplesse vers le zéro papier…

*

Ne faut-il pas parler d’une « identité numérique » du formateur, de sa capacité à utiliser le numérique à bon escient ?

On pourrait faire une sorte de portrait du formateur numérique en allant du plus simple au plus complexe :

  • Habilité à utiliser la messagerie électronique dans le respect de la nétiquette. Messages bien écrits, réponses faites sous 48 h au maximum, empathie permanente dans l’accompagnement des apprentissages, respect des personnes apprenantes, … ;
  • Production de documents numériques soignés dans le respect du droit d’auteur (traitement de texte, diaporama, carte conceptuelle, …) mis à disposition des apprenants ;
  • Utilisation d’une plateforme de formation sur laquelle les contenus sont déposés par une équipe de production. Le formateur les utilise en apportant son savoir-faire ;
  • Utilisation d’une plateforme de formation sur laquelle le formateur crée les contenus et les activités à partir des outils fournis par la plateforme. Il devient à ce moment-là un producteur de contenus ;
  • Utilisation d’un logiciel auteur : le formateur est équipé de ce type de logiciel pour produire les contenus de A à Z, incluant du texte, des images, du son, de la vidéo.

L’identité numérique du formateur s’enrichit au cours du temps. Elle peut aussi se traduire dans l’achat d’un nom de domaine (prénom-nom.fr par exemple), la création d’un site, l’utilisation d’une plateforme personnelle hébergée chez un prestataire de services, de réseaux sociaux professionnels, …