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En lisant des ouvrages, en surfant sur la toile, en rencontrant des formateurs et des responsables d’organismes de formation, je relève que la modalité hybride en formation a le vent en poupe.

Introduire ainsi du distant nécessite un peu de réflexion, une bonne dose de travail, bref un peu de formation !

Mais comment former un grand nombre de formateurs à cette modalité ? Difficile de monter des stages présentiels par groupes de 12 personnes, combien de temps cela va prendre ? Quels coûts induits ?

Et puis former les personnes à l’hybridité, ne faut-il pas le faire en hybride ? Ou en tout distance si les personnes sont très éloignées ou empêchées.

Je réfléchis ainsi à un dispositif de formation à l’hybridité qui soit souple, ouvert en permanence, dans lequel on puisse s’inscrire en choisissant un nombre d’heures de participation, un « pack » accompagnement de 5 heures ou dix heures (ou plus si affinité), une possibilité d’intégrer une communauté d’apprentissage de formateurs venant de divers horizons, …

J’ai fait une simulation en écrivant un parcours document de travail que vous trouverez à cette adresse : http://jacques-cartier.fr/parcours_hybride/ .

Si cette idée vous intéresse, n’hésitez pas à me contacter pour échanger et/ou mettre en pratique ce projet.

À suivre !

Jacques Cartier – www.jacques-cartier.frwww.espace-formation.eu

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Paternité Certains droits réservés par mathias_poujol_rost

Mon formateur préféré (Jacques Cartier) nous a fait un exposé débat / dialogue sur la notion d’identité numérique.

J’avoue, qu’auparavant, je ne m’étais pas trop posé la question de mon identité numérique. J’avais des inquiétudes diffuses sur les traces que je laissais sur la Toile comme tout le monde. J’y pensais un moment et puis j’oubliais…

« J’y pense et puis j’oublie, c’est la vie, c’est la vie » : je pense à la chanson de Jacques Dutronc « Et moi , et moi et moi » de 1966 : https://www.youtube.com/watch?v=FIzLbXz5Au4

Cet exposé est venu me requestionner sur le fond des choses. Notre formateur nous a laissé son diaporama sous forme de vidéo sur YouTube à cette adresse : https://youtu.be/mMKS0X0YNZM.

J’aime bien cette idée d’identités multiples en fonction de ce que je pratique sur la Toile.  A des moments je suis vraiment moi-même ; à d’autres j’apparais sous la forme d’un avatar ou d’un pseudo.

Et puis cette notion d’extimité. Intéressant comme concept par rapport à l’intimité. Il faudrait peut-être former nos adolescents à cette notion. Ils sont en première ligne lorsqu’ils créent leur Facebook et commencent à publier des posts.

Savent-ils qu’ils sont des journalistes à part entière sur leur blogue ? Et qu’ils sont responsables des commentaires publiés par les internautes ?

Mais, le mieux, c’est d’écouter le Jacques ! Je vois qu’il utilise de plus en plus sa chaîne YouTube !

Motivé notre Jacques !

À suivre !

Jacques Cartier – www.jacques-cartier.frwww.espace-formation.eu

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Source : image en CC0 sur https://pixabay.com/fr/labyrinthe-probl%C3%A8me-perplexit%C3%A9-257509/

« Si j’avais su, j’aurais pas venu ! » (1)

Vous avez en mémoire cette phrase du petit Gibus, héros de « La guerre des boutons » de Louis Pergaud publié en 1912.

Figurez-vous que j’ai animé une formation et que « si j’avais su, j’aurais pas venu ! » !

Je m’explique, rassurez-vous !

Il s’agissait de présenter à un groupe de formateurs le fait que la formation continue dans leur institution allait prochainement passer en hybride, mélange de présence et de distance.

Des réactions plus ou moins vives ont commencé à fuser :

–         « La formation, c’est en présence » ;

–         « On doit être avec les personnes dans une salle » ;

–         « Notre mission, c’est un contact direct (physique) avec les collègues » ;

–         « Tu nous la joues à Bisounours » ;

–         …

Bon, il a fallu argumenter patiemment pour que le public réticent daigne ne serait-ce que se poser des questions.

Au fil de la formation de deux jours, les difficultés ont persisté :

–         À propos du droit d’auteur : « Ils n’ont qu’à pas mettre des images sur Internet s’ils ne veulent ne pas qu’on les utilise » ;

–         Et Toi, on te voit partout sur Internet !

–         …

Bref, vous imaginez comme j’ai été sur le grill pendant quarante-huit heures !

Mais bon, ce stage s’est déroulé il y a déjà environ sept ans. Depuis, les réactions ne sont plus les mêmes.

Les personnes, aujourd’hui, évoquent le fait que « il faut vivre avec son temps », « c’est dans l’ordre des choses », « il faut faire avec », …

Le numérique a tellement envahi les sphères professionnelle et privée que personne ne rechigne maintenant à utiliser le numérique en formations initiale et continue.

J’ai encore remarqué cette semaine en animant un stage que rares sont les personnes en blocage total avec l’utilisation des technologies numériques.

J’ai noté même souvent une grande dextérité à chercher, fouiner, tester, trouver d’autres portes d’entrées. Comme si la Toile conférait à chacune et chacun une sorte de philosophie du labyrinthe.

Comme si, naufragés d’un navire à voile du dix-huitième siècle, ces marins du web étaient capables de construire un radeau, de se situer avec les étoiles, d’organiser la vie à bord de ce navire de fortune.

Et si la Toile « boostait » l’intelligence !

(1)   Mon correcteur d’orthographe / grammaire voit rouge.

À suivre !

Jacques Cartier – www.jacques-cartier.frwww.espace-formation.eu

Copie d’écran du diaporama

Notre formateur préféré (!) vient d’animer un webinaire sur le thème du tutorat à distance pour « Les rendez-vous du Carif Espace Compétences« .

>> Carif : Centre de ressources régional sur l’orientation, la formation et l’emploi en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

2017-10-04 06_57_09-Espace Compétences

http://www.espace-competences.org/

L’enregistrement est à cette adresse : https://tinyurl.com/ya5uh8va

Bon visionnement !

À suivre !

Jacques Cartier – www.jacques-cartier.frwww.espace-formation.eu

J’avoue que je me tourne le ciboulot pour construire les situations pédagogiques qui se feront à distance. Que vont faire les personnes en ligne sur la plateforme de formation ? Il faut que je scénarise les activités qui se dérouleront en asynchrone par exemple sur un forum.

En fait, je me prends au jeu d’imaginer tout cela. C’est comme faire un puzzle qui combine présence / distance pour arriver à finaliser les apprentissages.

Il y a un côté challenge comme lors d’un triathlon ! Je ne suis pas un fortiche en natation, mais j’arrive quand même à surnager. En course à pied je ne suis pas mauvais : j’ai de l’endurance. Il m’en faudra pour amener mes apprenants au bout du chemin. Pour le vélo, ma fois je suis un peu bricoleur pour maintenir ma bicyclette en état, je ferai de même avec les outils de la plateforme mis à ma disposition. Et puis je filerai un coup de main à mes stagiaires pour les dépanner dans la manipulation de leurs ordinateurs et des outils de communication utilisés.

Source en CC0 : https://pixabay.com/fr/amis-trust-amiti%C3%A9-ensemble-1015312/

Oui, il va falloir que je communique durant ces périodes à distance. Téléphone, forum, classe virtuelle, … Je vais ainsi jouer le rôle de tuteur. J’ai travaillé la question en lisant des billets sur le blog de T@d initié par Jacques Rodet.

J’y pense, notre formateur (Jacques) a aussi travaillé la question et m’a donné un lien vers un diaporama sonorisé qu’il a réalisé : http://jacques-cartier.fr/role_tuteur/ . Il le met à disposition en licence Creative Commons.

Je n’ai pas l’impression que mon organisme de formation considère le tutorat comme une « vraie » activité de formation. Les premiers échanges me laissent à penser que ce temps de travail n’est pas vraiment pris en considération et pas spécialement rémunéré !

Il va falloir que je défende mon « bifteck » en m’appuyant par exemple sur les textes du  Décret n° 2014-935 du 20 août 2014 relatif aux formations ouvertes ou à distance : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029387809&categorieLien=id

À suivre !

Jacques Cartier – www.jacques-cartier.frwww.espace-formation.eu

J’anime ce jour une formation dont le thème est « Le numérique et la communication dans mon activité professionnelle ».

Dix personnes participent à ce stage. Une petite enquête avec des réponses à main levée donne les informations suivantes :

Tout le monde,

– dispose d’un téléphone portable de type smartphone ;

– utilise un appareil photo numérique (et celui du téléphone) ;

– possède au moins un ordinateur à la maison (plus une tablette) ;

– est connecté à Internet ;

– huit personnes sur dix ont un compte Facebook.

La moyenne d’âge du groupe est d’environ 35 ans. Ceci explique peut-être cela.

Lorsque j’évoque le courriel, personne ne connaît l’existence de la nétiquette. Néanmoins tout le monde semble avoir une bonne pratique de ce moyen de communication et évite de l’utiliser pour un usage personnel (messagerie professionnelle).

Chacune et chacun semble manier son réseau social avec dextérité, au niveau procédural mais aussi en préservant son identité.

Nous abordons alors la notion d’identité numérique.

La notion de pseudo (d’avatar) semble méconnue. Pourquoi donner toujours sa « vraie » identité. Nous avons des identités numériques !

La notion de nom de domaine est peu connue. Les personnes présentes sont salariées et cette identité numérique majeure n’est pas dans leur préoccupation. Néanmoins une participante souhaite créer sa micro-entreprise à moyen terme et perçoit vite l’importance de se doter d’une telle identité.

Certains stagiaires animent des ateliers informatiques sur le lieu de travail. Ils se posent la question d’un lieu d’écriture pour leurs usagers. Sur un réseau social, sur un blogue ? J’explique par un exemple sur mon blogue que je suis un journaliste à part entière avec ses droits et ses devoirs et que je suis responsable des commentaires.

Je prends l’exemple d’un billet que j’ai écrit en 2005 : http://carter.blogg.org/un-camp-dans-la-montagne-a115624482. Je fais réfléchir le groupe sur cet article sensible et sur le fait que je valide moi-même les commentaires.

J’invite ces animateurs (futurs ?) à peaufiner leur projet d’écriture :

– écrire des billets sur leur propre blogue pour se familiariser avec l’outil et l’écriture en ligne ;

– obtenir l’aval de leur hiérarchie et se placer dans une dynamique de projet avec les personnes dont elles ont la responsabilité dans leur atelier ;

– être au fait du droit à l’image et du droit d’auteur pour ne pas se trouver en porte à faux et mettre ainsi en cause leur employeur.

En fait, pratiquement tous les présents travaillent en réseau sur leur lieu de travail. L’activité quotidienne passe par le numérique. Tout est écrit… et les écrits restent.

Il semble ainsi important que chacun cultive son identité numérique professionnelle mais aussi publique et citoyenne.

À suivre !

Jacques Cartier – www.jacques-cartier.frwww.espace-formation.eu

Ma première formation en utilisant la plateforme Moodle a eu lieu.

Les apprenants sont tous venus se connecter et ont répondu au forum « Qui est qui ? » avant le début de la formation. Belle preuve de motivation qui m’a donné de l’énergie pour avancer.

Une ou deux personnes m’ont contacté pour des petits réglages de leur navigateur. Mais pas de souci majeur. Me voilà un peu spécialiste dépanneur de premier niveau !

La première activité consistait à publier un message dans un forum dédié concernant la lecture d’un court article. J’ai bien apprécié les « posts » publiés et les interactions occasionnées.

On perçoit que les personnes font attention à la façon de rédiger et de s’adresser aux collègues suivant le cursus. Le fait que tous les messages soient visibles par tout le monde inscrit pousse chacun à soigner ses propos et à respecter les autres participants.

Et puis, tout le monde sait que le formateur est là pour veiller au grain. En cas de dérapage, il peut supprimer un message et contacter son auteur de façon privée par courriel par exemple.

Notre formateur préféré (Jacques) nous avait dit qu’il était très rarement intervenu alors qu’il a géré des centaines ou milliers de personnes en ligne. Il a eu quand même une grande surprise une fois : un formateur mécontent de ne pas être reconduit à la rentrée suivante a effacé tout le cours mis à disposition de sept cents (700) personnes ! Heureusement qu’il y avait une sauvegarde !

Le fait de participer à un dispositif de formation en ligne engage chacun à peaufiner son identité numérique. Qui suis-je en ligne ? Quel niveau de langage privilégier ? Quoi mettre dans mon profil ? Est-ce que j’y dépose ma photo ? Est-ce que je donne des informations à caractère privé ou pas ?

J’ai remarqué que notre formateur (Jacques) cultive beaucoup cette identité spécifique. Il s’est acheté un nom de domaine pour son site (www.jacques-cartier.fr) , un pour sa plateforme Moodle (www.espace-formation.eu)  et un pour son blogue (www.espace-formation.org).

Il est très présent aussi sur les réseaux sociaux (LinkedIn, Facebook, Twitter). Lors d’une pause-café, il nous avait dit que ces lieux sont le passage obligé pour se faire connaître et obtenir des missions dans son domaine de compétences.

Certes, il est consultant freelance et ne peut se passer de cette présence. Mais, je me pose la question pour moi-même : n’aurais-je pas intérêt à me construire une identité numérique pour être présent sur le Toile ? Je suis dans une entreprise pour le moment, mais à mon âge, ne vais-je pas changer un jour de boulot et me mettre à mon compte ?

Ça commence à me titiller cette idée ! Ma compagne est profession libérale (professeur de danse). J’apprécie de la voir bosser à son compte. Certes, elle a des contingences (je l’ai vue aller au boulot avec 39 de fièvre), mais elle est drôlement libre de ses actes !

Parfois, je me sens un peu coincé dans ma boîte : quid de mon évolution professionnelle en interne ? Quelles sont mes perspectives à court et moyen terme ?

Ces idées trottent dans ma tête depuis un moment ! Devenir un formateur permanent à mon compte ? Pourquoi pas ?

À suivre !

Jacques Cartier – www.jacques-cartier.frwww.espace-formation.eu

Le gestionnaire de mon organisme de formation m’a créé un espace, fourni un identifiant mot de passe avec un statut de formateur et a inscrit les apprenants au parcours dont j’ai la charge.

Au départ, j’ai eu l’impression d’une grosse usine à gaz. De nombreux menus, une sensation de grand bazar. Peu à peu, j’ai mis de l’ordre dans mes idées et suis entré par la porte d’une « Ressource » (dénomination de la plateforme) proposée par l’outil qui s’intitule « Étiquette ».

En fait il s’agit d’un traitement de texte très « enrichi » (intégrant liens, images, vidéos, …) qui permet de réaliser des documents qui ont vite belle allure.

Puis je me suis posé la question de la production de mes apprenants et le fait qu’ils déposent des fichiers. J’ai utilisé l’outil « Forum » que le logiciel classe dans la rubrique « Activités ».

Bon d’accord, j’ai fait pas mal d’essais / erreurs avant d’arriver à mes fins. Je dois avouer que je suis assez satisfait du résultat ! 🙂

J’ai fait très attention à l’utilisation des ressources glanées sur la Toile. J’ai cité mes sources, utilisé des éléments en licence Creative Commons. Mon formateur (Jacques) va être très satisfait de voir que j’ai bien retenu la leçon ! Je vais lui faire parvenir un courriel avec un compte pour qu’il visualise le beau travail de son élève. 🙂

Maintenant, il faut que je me penche sur la question de la salle que je vais occuper avec mes stagiaires. Quid du matériel informatique, de la connexion ?

Il semble que l’organisme dispose d’une classe mobile. Ce sont des ordinateurs portables connectés en Wi-Fi que l’on peut déposer sur les tables ici et là. C’est drôlement pratique comparé à une salle informatique « à l’ancienne » dans laquelle tout est figé. Postes fixes, câblage inamovible. Je préfère la souplesse qui m’est proposée. Pour les travaux de groupes, les stagiaires peuvent se disséminer dans la salle en emportant leurs ordis sous le bras.

Il y a un grand téléviseur au mur auquel je peux connecter mon ordinateur portable. Le son est intégré à cet appareil. Super qualité d’image très lumineuse. C’est très classe !

À l ‘heure du son et de la vidéo, je ne conçois pas une salle équipée sans sonorisation. Et pourtant, j’en vois encore !

Je pense m’équiper de quelques câbles spécifiques que j’aurai en permanence dans mon sac (câble VGA, HDMI, réseau, …)

La formation a lieu dans quinze jours. Je réfléchis à contacter les apprenants pour leur préciser le programme et les inviter à venir se présenter brièvement sur la plateforme. J’ai créé un forum que j’ai appelé « Qui est qui ? ».

Les personnes auront loisir de se présenter à leur façon, pourront lire les présentations des autres protagonistes et interagir si besoin.

De mon côté, je verrai déjà mieux les différents profils des personnes. Et je serai sûr que tout le monde aura pu se connecter avec son identifiant et mot de passe. Le Jacques nous avait averti que c’est souvent « galère » en début de formation avec la connexion. Qui n’a pas eu son identifiant, qui a perdu son mot de passe, qui a perdu l’adresse de la plateforme (l’url)…

Ça en fait des choses à faire avant le jour J. Je n’imaginais pas tout ce travail en amont d’une formation. Formateur occasionnel ? Peut-être pas si occasionnel que cela au bout du compte ?

À suivre !

Jacques Cartier – www.jacques-cartier.frwww.espace-formation.eu

 

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Source en CC Paternité Partage à l’identique : https://www.flickr.com/photos/cblue98/7870958612/sizes/m/

L’organisme de formation de mon entreprise vient de publier le nouveau catalogue des formations pour l’année à venir.

Je ne suis pas très étonné de voir que plusieurs formations ont trait à l’utilisation du numérique dans l’action pédagogique du formateur. Une amie, rencontrée récemment et qui bosse dans un organisme de formation, m’a confié que les appels d’offres auxquels elle répond stipulent, pour la plupart, que la formation sera en modalité hybride. Pour les béotiens, cela signifie que cinquante pour cent (50 %) du dispositif peut se dérouler à distance.

C’est vrai que cela change la donne car, quid des activités à mener à distance ? Que fait le formateur, que font les apprenants. J’ai besoin d’y voir plus clair.

Je me suis inscrit à une formation qui vise à utiliser une plateforme de formation. Mes gamins au lycée et au collège utilisent Moodle (1). Je les vois bosser sur cet espace numérique de travail. L’enseignant dépose son cours, les élèves ont ainsi les contenus accessibles depuis la maison. Mais je m’aperçois aussi que mes gosses échangent dans cet espace avec leurs professeurs et leurs camarades de classe dans des forums à thème. Ils ont des travaux à réaliser en classe et à la maison seuls ou en groupe, qu’ils déposent sur Moodle.

Mes enfants ont même un espace disque qui leur est réservé sur lesquels ils peuvent déposer leurs fichiers personnels.

Tout cela est régi par une charte que mes enfants (et leurs parents) ont signé en début d’année. Ils font ça bien dans leurs établissements scolaires.

Je me rends compte que le rôle du prof s’en trouve profondément modifié. Je ne parle pas de l’aspect technique (certes, il faut apprendre à manipuler la bête) mais bien de la nouvelle pédagogie que l’enseignant doit mettre en place.

S’il n’y avait que du téléchargement de fichier, on ne pourrait pas parler d’innovation. C’est dans la communication enseignant/élève(s), élève/élève, que je vois la nouveauté. L’enseignant n’est pas qu’un distributeur de savoirs, il est un assistant de l’apprendre à apprendre.

J’espère que je vais être pris au stage « Utiliser une plateforme de formation ». J’ai vu sur la Toile que l’on peut télécharger le logiciel (c’est un logiciel libre) qui gère la plateforme Moodle et l’installer sur son ordinateur en mode hors ligne. Je vais faire cette installation pour découvrir l’outil.

De plus, j’ai remarqué que cette plateforme est utilisée dans le monde entier par une grande communauté d’utilisateurs qui échangent en permanence. Il suffit de taper sa question dans un moteur de recherche (par exemple : créer un compte utilisateur sur la plateforme) pour tomber directement sur un forum traitant de ce sujet.

En furetant, j’ai trouvé des vidéos super bien faites par un organisme qui s’intitule « Iut en ligne ». Je vous indique le lien : http://public.iutenligne.net/informatique/logiciels/moodle/formation-moodle/

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Je crois que toutes ces ressources vont me permettre de vite avancer dans l’apprentissage de l’outil mais aussi dans la création de situations pédagogiques en ligne.

Je viens de voir qu’il existe entre trois et quatre cents plateformes ! Au diable l’avarice !

À suivre !

  • Le mot « Moodle » est l’abréviation de Modular Object-Oriented Dynamic Learning Environment : « Environnement orienté objet d’apprentissage dynamique modulaire ».
    Source Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Moodle

Jacques Cartier – www.jacques-cartier.frwww.espace-formation.eu

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Source en CC 0 : http://www.publicdomainpictures.net/view-image.php?image=166290&picture=&jazyk=FR

Quand je parle à la pose avec mes collègues, tous (filles et garçons) utilisent le traitement de texte et le diaporama dans leur pratique de formateur occasionnel.

Quand on évoque avec notre formateur le temps que l’on passe à fabriquer nos documents (chronophage !) lors de la conception de notre formation, il nous donne une info qui nous scotche !

En quelques minutes, il nous montre que le traitement de texte et le diaporama comportent des automatismes qui améliorent considérablement la rapidité avec laquelle il est possible de réaliser un document un peu sophistiqué. Il parle des styles pour le traitement de texte Word et du masque pour le diaporama PowerPoint.

Remarque en passant : il évoque aussi le logiciel libre « LibreOffice » que peu d’entre nous connaissent.

Il nous donne un lien vers une vidéo d’explication sur la notion de style : https://youtu.be/Rndjd6sFhQU

C’est un peu déroutant tellement cela semble simple à mettre en place. Jacques nous dit que cet apprentissage s’est rarement réalisé car on est passé de la machine à écrire au traitement de texte sans faire le pas du numérique.

Il nous dit que sa mère était secrétaire. Un jour, on lui a déposé un ordinateur sur son bureau et on lui a enlevé sa machine à écrire.

Elle a tapé ses nouveaux documents directement sur son clavier sans passer par la case formation aux spécificités d’un document électronique.

Une vidéo circule sur la toile à ce propos : https://youtu.be/BNy0yQlmFtc

Pour le diaporama, tous mes collègues modifient leurs diapos une par une. Par exemple, il faut changer de police de caractères. Et de sélectionner les zones une par une à la souris, et j’en loupe et je galère !

Jacques nous montre l’utilisation du « Masque des diapositives » qui permet (comme les styles de Word) de changer instantanément le look des diapos.

Il en parle dans une vidéo dont il nous a donné le lien pour la visionner tranquillement à la maison : https://youtu.be/CJ2w6oycxTM

J’enrage un peu d’avoir passé des heures à bricoler mes documents alors que quelques clics suffisent !

Tiens, mes gosses ont souvent des diaporamas à faire pour l’école. Je vais leur en boucher un coin ! Papa, génie de la bureautique !

À suivre !

Jacques Cartier – www.jacques-cartier.frwww.espace-formation.eu