Archives de la catégorie ‘Roman’


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refus

Paternité Certains droits réservés par Christophe Sertelet

J’ai cité, dans la page 18, quatre points marquants d’un dispositif de formation, points que l’on pourrait qualifier de positifs. Tout n’est pas allé au mieux néanmoins pour mettre en place tout cela. Nous avons été confrontés à la résistance au changement et nous y étions moyennement préparés.

Nous nous sommes heurtés à une représentation de l’enseignement et de l’apprentissage qui privilégiait la règle des trois unités : unité de temps, de lieu et d’action. Il ne s’agit pas, dans mon propos, de dire qu’une modalité est meilleure qu’une autre. Notre organisme travaillait au quotidien dans un contexte de formation en présence, sous la forme du stage traditionnel. Le paradigme que nous mettions en avant heurtait de front la culture et les valeurs cet organisme qui nous employait.

« L’expression de la résistance au changement est aussi employée non seulement pour signifier des personnes mais aussi des organisations. La résistance organisationnelle serait utilisée pour signifier ce qui empêche la construction d’un nouveau système organisé de se mettre en place. »
Céline BAREIL, professeure agrégée, service de l’enseignement du management, HEC Montréal
http://web.hec.ca/sites/ceto/fichiers/04_10.pdf

Je crois aussi qu’apprendre avec les nouvelles technologies (le numérique aujourd’hui) était source de tension. Un certain nombre de personnes mettait en doute que l’on puisse apprendre devant un ordinateur. Comme si l’apprentissage était désincarné, livré à des machines impersonnelles et froides.

Le côté très distanciel du dispositif était aussi un élément perturbateur. On apprendrait bien qu’en présence du formateur dans la salle 202 le lundi 12 novembre de 9 h à 17 h.

Nous n’avons pas bien géré cette résistance, très impliqués dans la préparation, le déroulement, le suivi du dispositif mis en place. Nous n’avons pas suffisamment soupesé l’importance de la sensibilisation / communication du projet en interne et à l’externe.

Le groupe projet n’était certainement pas assez étoffé, représentant les différentes sensibilités, ce qui a maintenu cette initiative dans une niche protégée malgré la validation officielle du Recteur d’Académie de l’époque.

Si je pouvais m’avancer à donner un conseil à des personnes qui se lancent dans un dispositif du même type, je leur conseillerais de se documenter en amont sur la problématique de la résistance au changement. C’est un passage obligé pour mettre toutes les chances de réussite de son côté.

Malgré ces difficultés, je peux dire que cette formation a été un succès. Elle a été réalisée sur quatre années scolaires, regroupant à chaque session annuelle jusqu’à 400 apprenants en ligne.

Jack, formateur occasionnel.

À suivre …

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© 2015 J. CARTIER

logo-b2i-adultes

J’évoquais dans la page 17 un dispositif de formation en ligne regroupant des centaines de personnes. Il s’agissait d’une formation au B2i adulte pour des enseignants et des personnels administratifs de l’éducation nationale. Une dizaine d’années plus tard, je fais un retour réflexif sur cette aventure. (Je travaillais de concert avec un collègue sur ce projet.)

Le premier point marquant de cette formation est la mutualisation : un organisme partenaire disposait d’une plateforme de formation et de nombreuses ressources concernant le B2i adulte. Nous avons passé un accord pour utiliser ces deux outils. Nous avons simplement retouché des ressources pour les adapter à notre public cible.

Souvent, des organismes travaillent seuls, avec leurs propres outils, leurs propres contenus, ce qui les oblige parfois à réinventer la roue alors qu’une mutualisation même ponctuelle permettrait de travailler plus vite et à moindre coût.

Le second point marquant est le fait que cette formation était pratiquement entièrement en ligne. Seule une matinée en présentiel était organisée pour lancer le dispositif. Les apprenants étaient regroupés dans un établissement par zones géographiques ce qui limitait les déplacements. Passer du tout présentiel au pratiquement tout distanciel était un beau challenge que les participants ont abordé avec sérénité. Nous n’avons pas eu à faire face à une fronde sur la modalité du parcours de formation.

Le troisième point concerne l’accompagnement des apprenants : les formateurs de cette institution, habitués au présentiel, ont vu leur rôle se transformer. Ils ont assuré un accompagnement à distance de leur groupe d’apprenants. Il leur a fallu suivre quelques formations présentielles et quelques réunions synchrones en amont de l’ouverture de la formation pour qu’ils réfléchissent en commun et intègrent pas à pas ce nouveau rôle. On peut dire qu’ils ont, dans leur très grande majorité, joué le jeu et tutoré au mieux leurs ouailles. Les stagiaires ont souvent apprécié ce suivi au plus près de leurs préoccupations.

Quatrième point non négligeable, le financement du tutorat ! À cette époque, le tutorat était financé à hauteur d’une heure de ménage ou de garde d’enfant le soir quand les parents vont au cinéma ! Il a fallu convaincre nos responsables que le tuteur est un professionnel, spécialiste des contenus et de la communication. Chaque tuteur a ainsi été doté d’un forfait d’heures d’accompagnement financé correctement.

Le cinquième point que je vais évoquer nous a beaucoup surpris : la formation débouchait sur l’obtention d’une attestation B2i adulte officielle. Lorsque que nous étions un peu en retard dans l’envoi de ce document, les collègues nous envoyaient rapidement un courriel pour le réclamer. Nous avons ainsi perçu que les stagiaires se plaçaient dans un contexte de formation tout au long de la vie et que cette attestation allait être placée dans une chemise pour une future validation d’acquis professionnels par exemple.

Rem : mon mémoire de master 2 concerne ce dispositif : www.jacquescartier.net/master/memoire.pdf

Jack, formateur occasionnel.

À suivre …

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© 2015 J. CARTIER

numerique

Paternité Certains droits réservés par Sjoerd Lammers street photography

Plusieurs fois par an, à grands renforts de publications super médiatisées, on réinterroge l’utilisation du numérique dans l’enseignement et dans l’apprentissage. Et on met en cause son utilisation en affirmant, statistiques à l’appui, qu’il n’est pas très pertinent pour les apprentissages.

Certes, interroger le numérique est essentiel, mais comme il faudrait à intervalles réguliers questionner la craie blanche ou de couleur, le tableau noir ou vert, le feutre à tableau blanc.

Comme si ces outils anciens en âge étaient reconnus une bonne fois pour toute, donc plus questionnables.

Je me souviens d’une formation en ligne regroupant 400 personnes (1600 personnes sur 4 ans) que nous avions mise en place un collègue et moi pour un organisme de formation continue. Nous étions souvent interrogés par notre hiérarchie de façon assez rude sur la façon dont se déroulait le dispositif. À un tel point que, un peu irrité, j’ai demandé à nos « enquêteurs » s’ils interrogeaient de la même façon la formation en présentiel que cet organisme utilisait majoritairement comme modalité.

Que se passait-il dans les salles de formation ? Quid des activités proposées ? Quel devenir des fiches d’évaluation remplies à chaud à la fin de la formation ?

Un matin, la personne responsable de notre organisme m’a demandé de lui imprimer le listing des 400 stagiaires (noms, prénoms, adresses de courriel), comme si nous avions triché sur la réalité de cette formation pratiquement entièrement réalisée et tutorée en ligne.

Ce n’est pas le numérique seulement qu’il faut interroger, c’est l’ensemble d’un dispositif, c’est l’acte d’enseigner et d’apprendre. Le numérique est un outil faisant partie intégrante de la problématique. Il est un peu vain de toujours vouloir justifier son utilisation…

Ou alors, s’il faut le faire (encore), eh bien vous pouvez remplir ce questionnaire anonyme et en consulter les réponses :

· Questionnaire : http://tinyurl.com/nl8mp2k

· Réponses : http://tinyurl.com/ojsfpaw

Les usages sont là, omniprésents. Ils sont vivaces aussi en pédagogie, mais c’est quand même un peu compliqué à mettre en place, alors laissons le temps au temps.

Le numérique a investi la sphère citoyenne et rapidement la sphère de l’école (de la maternelle à l’université) comme aucune technologie ne l’avait fait auparavant.

Jack, formateur occasionnel.

À suivre …

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© 2015 J. CARTIER

logo_exelearning

Logo Exelearning

Imaginons deux secondes la situation de cet enseignant ou de ce formateur : après cinq années passées dans un établissement, cette personne obtient un autre poste dans une autre institution. Devra-t-elle tout retaper ses cours pour pouvoir les intégrer sur l’espace proposé par son nouvel employeur ?

Si vous préparez les contenus de vos formations ou de vos cours à l’aide d’un logiciel particulier, quid de leur utilisation dans d’autres environnements informatiques que celui sur lequel vous travaillez ? Si vous faites ce travail sur la plateforme de votre établissement de référence, quid du transfert de ces contenus sur un autre espace ?

Prenons l’exemple de la plateforme Moodle : vous utilisez les outils de production propres à la plateforme, on vous sollicite pour animer un stage dans un autre établissement disposant de Moodle. Certes, vous pouvez faire une sauvegarde de votre cours pour le restaurer sur l’autre plateforme. Oui, mais est-ce que la version de ce support est compatible avec votre support père ? Si ça n’est pas le cas, vous êtes dans de beaux draps. Tout est à refaire.

J’ai été confronté à ce souci dans mes activités. Cela m’a poussé à me doter d’un logiciel auteur. Vous allez comprendre ce que cela signifie dans les prochaines lignes.

J’avais besoin d’un logiciel spécifique (logiciel auteur) pour :

· utiliser un logiciel sous différents systèmes d’exploitation (GNU/Linux, Apple, Microsoft Windows) ;

· disposer d’une version installable mais aussi portable (utilisable sans installation à partir d’une clé USB par exemple) ;

· préparer mes cours dans un environnement « bureautique » ;

· faire du copier/coller de contenu texte depuis mon traitement de texte préféré ;

· utiliser des outils pédagogiques prêts à l’emploi intégrés au logiciel (gestion de quiz, intégration aisée d’images, de sons, de vidéos, activités interactives, ….)

· déposer le cours produit sur un maximum de plateformes de types différents ;

· ne pas dépenser d’argent ! (un logiciel auteur propriétaire est coûteux)

Mon choix s’est tourné vers le logiciel libre « Exelearning » édité initialement par l’Université d’Auckland en Nouvelle Zélande, puis repris par un consortium d’Universités espagnoles. Vous trouverez tout ce qu’il faut à cette adresse : www.exelearning.net.

Le logiciel permet l’exportation de vos travaux sous différentes formats notamment en site web. Je vous donne un exemple d’export que j’ai déposé sur mon nom de domaine : http://jacques-cartier.fr/utiliser_ressources_legalite/parcours/ .

L’export au format Scorm (voir page 15 du petit roman) créé un fichier .ZIP que vous pouvez intégrer dans toute plateforme autorisant ce format. Vos contenus sont intégrés à la plateforme et immédiatement utilisables. Les sons sont audibles (lecteur intégré du logiciel), les vidéos lisibles sans souci des logiciels présents sur la machine de la personne utilisatrice. Quelle souplesse !

Si vous avez une modification à apporter, vous modifiez l’original à partir d’Exelearning, vous exportez au format Scorm et redéposez sur la plateforme souhaitée.

Jack, formateur occasionnel.

À suivre …

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© 2015 J. CARTIER

Paternité Certains droits réservés par BiblioArchives / LibraryArchives

labo

Lorsque l’on travaille dans une institution éducative, un organisme de formation, il est incontournable d’utiliser les outils numériques fournis par l’employeur et, notamment, la plateforme de formation.

J’observe des comportements surprenants de la part de formateurs ou d’enseignants qui rechignent à utiliser la plateforme mise à leur disposition. Parfois, la raison mise en avant repose simplement sur une impression : « Je n’aime pas cette plateforme ! ». Il n’y a pas d’argumentation précise sur le pourquoi, c’est comme ça !

Lors d’une formation que j’animais, un groupe de personnes animatrices Tice a presque refusé catégoriquement de travailler sur la plateforme dédiée à la formation suivie (plateforme institutionnelle nationale). J’ai réussi néanmoins à convaincre ce petit groupe de justesse de bien vouloir quand même jouer le jeu ! C’était un peu quitte ou double.

Quelques années auparavant dans un autre contexte, des personnes rechignaient à utiliser un espace collaboratif car il était programmé par une entreprise américaine…

J’ai eu parfois, soyons juste, ce type de réaction. Mais peu à peu, j’ai essayé de comprendre cette mauvaise grâce. Je me suis aperçu qu’il faut pratiquer une plateforme, c’est-à-dire qu’il faut bâtir une formation et la mener en réel. Souvent, l’outil révèle pas à pas ses qualités. Au détour des séances pédagogiques préparées et animées, on découvre des fonctionnalités intéressantes que l’on ne peut pas imaginer à la première connexion.

J’ai vécu cette expérience avec Moodle. Au départ, je trouvais le logiciel peu convivial, compliqué, avec des menus partout, … Et puis, en l’utilisant avec des centaines d’étudiants dans mon université, j’en ai perçu petit à petit toutes ses qualités. Certes, il a fallu tester, se renseigner à droite à gauche, fréquenter les forums, regarder des vidéos sur les procédures possibles. Bref, c’est un peu le passage obligé pour toute utilisation d’un outil informatique.

Je me suis créé un cours intitulé « Bac à sable » dans lequel je me livre à des tas de tests. C’est un peu le laboratoire de Géo Trouvetout, truffé d’outils, de fioles, de tubes à essai ! Je préfère tester à cet endroit que dans un vrai cours sur lequel travaillent des centaines d’étudiants.

Il est ainsi aisé, avec l’expérience, de passer d’une plateforme à une autre. La logique d’utilisation de l’outil vous apparaît très vite, d’autant plus vite que vos aprioris et petits blocages psychologiques vous ont quitté pour de bon.

Et puis, il y a l’utilisation d’un logiciel auteur qui me permet d’implanter mes cours sur toute plateforme qui autorise l’utilisation du Scorm (1). J’ai pu faire le test pratique avec Moodle, Dokeos, Claroline. Je suis venu avec mes fichiers dans les universités de Blida, Constantine, Oran, Annaba, Mostaganem. J’ai déposé mes cours en quelques instants sur les plateformes de ces universités. La prochaine page sera consacrée à l’utilisation d’un logiciel auteur.

Jack, formateur occasionnel.

À suivre …

(1) Sharable Content Object Reference Model (SCORM) est une spécification de codage permettant de créer des objets pédagogiques structurés. Visant à répondre à des exigences d’accessibilité, d’adaptabilité, de durabilité, d’interopérabilité et de réutilisabilité, les normes du modèle informatique SCORM cherchent à faciliter les échanges entre plates-formes de formation en ligne en maîtrisant l’agrégation de contenu, l’environnement d’exécution et la navigation Internet.

Source Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sharable_Content_Object_Reference_Model

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© 2015 J. CARTIER

imprimerie_freinet_4
https://ast.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9lestin_Freinet#/media/File:Imprimerie_Freinet_4.jpg

Je suis un peu irrité ce matin !

Par des prises de positions qui me semblent un peu intransigeantes concernant les bonnes pratiques en pédagogie, plus en fait sur la bonne pratique qui serait une pédagogie active ou inversée ou collaborative. J’entends même des commentaires peu conciliants, peu amènes, sur la pédagogie traditionnelle. Comme s’il ne fallait plus jamais s’adresser à un public en direct sous une forme expositive dans une architecture de classe à l’ancienne.

Il me semble, dans mon action quotidienne, que je choisis la méthode en fonction de mon public, de ses réactions aux travaux entrepris. À un moment donné, la mise en groupes des participants pour un travail donné semble être le bon moyen de déclencher les apprentissages. À un autre moment, l’intervention magistrale d’un quart d’heure semble être le bon déclencheur.

C’est cette variété de choix de modalités qui me semble riche autant pour les apprenants que pour moi-même. Et puis, un enseignant ou un formateur est peut-être plus à l’aise et habile dans un contexte traditionnel sans que ce terme soit péjoratif. Il ne va pas, d’un claquement de doigts, passer à une pédagogie en mode travail de groupes.

Je perçois aussi ce problème dans l’utilisation du numérique. Certains sont un peu inconditionnels de l’utilisation du numérique, comme d’autres restent très distants. Là encore, tout dépend du contexte, du travail à réaliser, de l’équipement disponible, de la qualité de la connexion, ….

Peut-être que la feuille de papier répond mieux à l’objectif formulé de la séance, ou alors c’est l’ordinateur qui se révèle le plus efficace. À voir !

Il me revient à l’esprit une remarque d’un collègue qui avait assisté à un cours et qui me disait : « Tu te rends compte, le professeur a présenté son cours avec un diaporama ! ». Comme si le diaporama n’était pas une utilisation satisfaisante et suffisante des Tic (Tice) en classe. Peut-être que le collègue qui assurait le cours était à l’aise dans l’utilisation de l’outil de présentation et pas encore sur d’autres logiciels ou espaces en ligne.

Il n’y aurait ainsi pas de bonne pratique, il y aurait des pratiques.

Lorsque j’étais tout jeune futur instituteur, j’ai participé à un stage de plusieurs semaines dans la classe d’un collègue qui pratiquait la pédagogie Freinet. J’ai vite compris le travail de fond qu’il avait accompli pour que sa classe ressemble à un véritable atelier de pratiques pédagogiques.

Il avait une classe à tous les cours (de la maternelle au cours moyen 2ème année). Souvent, les élèves étaient à plusieurs endroits des deux salles, organisées en différents groupes pratiquant des activités différentes les unes des autres. Le maître passait d’un groupe à l’autre, conseillait, fournissait des outils de travail.

Pour être à l’aise dans ce mode de travail, il avait sûrement passé un nombre d’heures impressionnant pour se former lui-même, pour bâtir ses séances, transformer sa classe en une bibliothèque des apprentissages.

Chapeau bas, monsieur Besançon, instituteur à Châtelblanc en 1972 !

Jack, formateur occasionnel.

À suivre …

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© 2015 J. CARTIER

scenario_classe_virtuelle

Continuons sur le thème de la classe virtuelle pour évoquer la préparation de son scénario.

Avec cet outil (Saba Centra), il est possible de préparer le scénario en amont de la classe. Ceci est précieux, car écrire des liens, manipuler des fichiers en direct en présence des participants n’est pas aisé. Pas le temps de télécharger un fichier volumineux sinon votre auditoire va aller se couler un petit café !

L’outil appelé « Agenda builder » – voir copie d’écran ci-dessus) vous permet de préparer tous les contenus utiles : intégration d’un diaporama, d’un fichier à télécharger, de liens à cliquer,… Vous pouvez charger ce fichier en amont de la formation et le tester en vrai avant le moment fatidique de la vraie classe !

Ce scénario peut servir à plusieurs classes. Il est modifiable à souhait et peut être intégré en partie ou en totalité dans un autre scénario.

Il est possible également de créer une banque de scénarii partageables avec des collègues formateurs et enseignants.

Et puis, avec un groupe d’apprenants qui ont une certaine expérience, il est très intéressant de leur donner accès à cet outil sur la plateforme. À eux de créer le scénario. Ils entrent alors dans le vif du sujet…

Jack, formateur occasionnel.

A suivre …

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Paternité Certains droits réservés par toddwendy

Debout à 4 h 30, train pour Paris à 6 h, arrivée gare de Lyon à 8 h 40, métro, réunion, métro, train, retour à 23 h …

C’était mon lot plusieurs fois par mois jusqu’au jour où le logiciel de classe virtuelle est entré en action.

Réunion en ligne avec micro et webcam, un petit expresso sur le bureau. Les premières réunions étaient émaillées de petits incidents techniques, notamment des soucis de micro. Puis l’usage se développant, les aléas techniques se sont estompés.

Peu à peu, cette façon de se réunir à distance s’est imposée. J’ai réduit le nombre de mes déplacements à Paris de moitié. Mais j’ai aussi économisé du temps de transport et les coûts liés ainsi que la fatigue. Et puis, j’ai trouvé que les réunions étaient plus efficaces, car il fallait aller à l’essentiel et tenir le temps prévu.

Rapidement m’est venue à l’esprit d’utiliser l’outil en formation ! Dans le cas d’une formation hybride, la classe virtuelle (le synchrone) permet de réunir tout ou partie des apprenants sans se déplacer. On peut aussi se réunir de façon impromptue si le coup de fil ne suffit à pas expliciter les choses, s’il faut se projeter un document par exemple.

Au début, on se surprend à utiliser l’outil de façon principalement expositive. On a beaucoup de choses à gérer : les contenus, la prise de parole, les interactions, le micro, la webcam…

Une fois ces lourdeurs assumées, on réfléchit à donner la main aux apprenants. Et s’ils avaient quelques diapos à présenter seuls ou en groupes, et s’ils prenaient la responsabilité de la gestion de la classe, de sa réservation, ses contenus, son déroulement, … ?

Cet usage n’a pas de peine à se développer car les personnes sont utilisatrices d’applications comme Skype ou Hangout. Elles changent d’interface mais pas de réflexe d’usage.

L’équipe enseignante du master Ipdod dans lequel j’étais intervenant (Ingénierie Pédagogique dans des Dispositifs Ouverts et à Distance – 2004/2008) a autorisé de nombreuses soutenances avec l’outil en ligne. Nous avons évité un déplacement coûteux à des étudiants qui venaient de Chine ou d’ailleurs, pour quinze minutes de soutenance et vingt minutes d’entretien avec le jury.

Je repense à l’instant à un texte de Michel Serres :

« Oubliez donc, un moment, les programmes et travaillez sur les canaux : les contenus, puis les méthodes pour les diffuser vous viendront par surcroît ; et vous vous étonnerez d’avoir trouvé les solutions sans les chercher. »
Hors-série du Monde de l’Éducation, « Apprendre à distance », septembre 1998.

Jack, formateur occasionnel.

A suivre …

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© 2015 J. CARTIER


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Lien vers le site : http://www.vae.gouv.fr/

Il n’y a pas si longtemps, la scolarité s’arrêtait normalement après l’obtention d’un diplôme, puis c’était l’entrée dans la vie active. Le diplôme initial collait à la peau. Le cursus de vie professionnelle était tout tracé…

Heureusement que l’idée de formation tout au long de la vie a fleuri dans les esprits pour sortir de ce qui pouvait être un enfermement à perpétuité. La VAE (Validation des Acquis de l’Expérience, la VAP (Validation des Acquis Professionnels) ont été pour de nombreuses personnes la solution pour dynamiser une nouvelle carrière.

La Validation des Acquis Professionnels – VAP – est un dispositif qui permet d’intégrer une formation de l’enseignement supérieur, sans avoir le diplôme requis. Les expériences professionnelles et personnelles du candidat sont reconnues et lui permettent d’accéder à la formation sans les diplômes exigés.

Pour mon cas personnel, ce dispositif m’a permis d’intégrer une formation de master 2. Quelle respiration de retourner sur les bancs de l’école, de passer du statut d’enseignant à celui d’élève l’année de mes cinquante ans !

On redevient potache mais un observateur scrupuleux de la façon de travailler des enseignants qui nous encadrent. On se surprend à découvrir leurs mimiques, leurs tics, leurs maladresses. Mais la plupart du temps on apprécie leurs qualités, leur professionnalisme, leurs stratégies pédagogiques, leur ouverture.

On s’aperçoit aussi qu’il faut du temps pour apprécier un formateur ou un enseignant. Je me rappelle d’une personne qui nous semblait un peu raide. Nous arrivions en cours même un peu stressés. Et puis, lors d’un travail en collaboration avec des universités européennes, nous avons perçu toute la qualité et l’exigence de préparation des travaux menés avec cet enseignant. Nous étions dix fois plus prêts que les étudiants des autres sites. Nous lui avons fait une sacré fête à la fin du cursus de formation !

Et puis, des surprises de taille ! On se surprend à envoyer des fusées en papier dans la salle de classe en présence d’une personne intervenant occasionnel ! Au bout d’une vingtaine de minutes, la salle s’est transformée en base spatiale avec des départs de fusées dans tous les sens.

Ce comportement un peu ridicule de notre part m’a fait prendre conscience qu’il existe des constantes sans lesquelles l’enseignement et l’apprentissage ne peuvent pas se réaliser.

Par exemple la façon dont la personne se présente au groupe, sa tenue, le ton de sa voix, la cohérence de son discours, la qualité des documents distribués, …

Jack, formateur occasionnel.

A suivre …

Lien vers les pages du petit roman : http://jacques-cartier.fr/roman/

© 2015 J. CARTIER

olpcPaternité Certains droits réservés par pigheadskin

Technoenligne.fr, suite ! – www.technoenligne.fr

L’activité pédagogique sur le site collaboratif (voir page 9) a connu des heures difficiles au niveau technique.

J’ai été confronté à un parc informatique très déséquilibré : des machines récentes, fiables, rapides et d’autres (la moitié) obsolètes. Avec encore 512 Mo de mémoire vive pour les puristes !

Les adolescents ne sont pas des modèles de patience et si le fichier ne se dépose pas assez vite sur la plateforme, ils fustigent rapidement la terre entière. Surtout si leur ordinateur plante au moment de la gestion du fichier.

Et puis, il y avait un souci de débit. Celui-ci touchait souvent le niveau zéro octet à certains moments de la journée.

Heureusement, avec l’aide d’un service d’assistance du rectorat, les choses se sont améliorées pas à pas.

A un moment donné, quinze jours après le lancement de mon espace collaboratif, j’ai songé à suspendre ou annuler ce projet. Je craignais que les soucis machines et qualité du débit ne mettent en péril mon initiative pédagogique et qu’elle soit complètement contre–productive. J’ai eu chaud !

Si l’on utilise au quotidien le numérique dans l’action pédagogique, il est ainsi impératif que les conditions techniques et matérielles soient au rendez-vous. D’où la nécessité pour le formateur, l’enseignant, de bien faire un état des lieux technique pour se lancer dans de bonnes conditions.

L’informatique pédagogique dans un établissement (de la maternelle à l’université) est le fruit d’une organisation complexe qui concerne de nombreux acteurs. Si la politique des équipements et de la connexion est bien menée, c’est un bon point pour la réussite des initiatives pédagogiques des enseignants.

On pourrait faire un parallèle avec le tableau à craie : si le tableau est propre, si les craies de différentes couleurs sont à disposition dans une boîte, s’il y a une éponge dans un seau, l’enseignant pourra écrire au tableau de façon lisible.

Quand je suis arrivé comme enseignant dans mon université (2010), j’ai trouvé des salles très bien équipées, un espace numérique de travail performant, un débit inespéré, un service d’assistance au top !

Jack, formateur occasionnel.

A suivre …

Lien vers les pages du petit roman : http://jacques-cartier.fr/roman/

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